ITALIE : CINÉMA POLITIQUE ET SOCIAL • MAI 2012
Italie, 2008, 1h58, VOSTF
avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti
avec Toni Servillo, Anna Bonaiuto, Giulio Bosetti
Ce portrait de Guilio Andreotti, l’un des plus assassins qui ait jamais été tourné sur un personnage politique italien de son vivant, vient prendre place dans une cinématographie politique qui sort d’une éclipse de plus de vingt ans.
Farce baroque de l’outrance, tour à tour dérisoire ou terrifiante, filmée comme un opéra rock, Il Divo (Le Divin) crache la conception du pouvoir - évidemment imaginaire - d’un Machiavel migraineux, incarnation de la Démocratie chrétienne balayée, après un demi-siècle de présence, par les enquêtes de Manu putile (Mains propres).
Le film, prix du Jury à Cannes, se concentre sur la levée de l’immunité parlementaire du sénateur à vie et les deux procès auquel il dut faire face : l’un pour complicité avec la mafia sicilienne, l’autre pour assassinat d’un journaliste maître chanteur. Sorrentino filme en plans-séquences, dans une Rome nocturne et déserte, les promenades d’un Nosfératu pâle, protégé de la réalité et de lui-même par un service d’ordre impressionnant autant que silencieux. Insomniaque, il se rend chaque jour, à l’aube, prier à l’église de son quartier. «Le mal est nécessaire pour arriver au bien», susurre-t-il à son confesseur.
Farce baroque de l’outrance, tour à tour dérisoire ou terrifiante, filmée comme un opéra rock, Il Divo (Le Divin) crache la conception du pouvoir - évidemment imaginaire - d’un Machiavel migraineux, incarnation de la Démocratie chrétienne balayée, après un demi-siècle de présence, par les enquêtes de Manu putile (Mains propres).
Le film, prix du Jury à Cannes, se concentre sur la levée de l’immunité parlementaire du sénateur à vie et les deux procès auquel il dut faire face : l’un pour complicité avec la mafia sicilienne, l’autre pour assassinat d’un journaliste maître chanteur. Sorrentino filme en plans-séquences, dans une Rome nocturne et déserte, les promenades d’un Nosfératu pâle, protégé de la réalité et de lui-même par un service d’ordre impressionnant autant que silencieux. Insomniaque, il se rend chaque jour, à l’aube, prier à l’église de son quartier. «Le mal est nécessaire pour arriver au bien», susurre-t-il à son confesseur.
Séances
Jeudi 10 mai 2012 à 18:00
Samedi 12 mai 2012 à 19:00
Dimanche 13 mai 2012 à 14:45
Samedi 12 mai 2012 à 19:00
Dimanche 13 mai 2012 à 14:45