PROGRAMMATION MARS 2009
GB, 1963, 1h44, VF
Avec Todd Armstrong, Nancy Kovack, Gary Raymond, Laurence Naismith
Avec Todd Armstrong, Nancy Kovack, Gary Raymond, Laurence Naismith
Pour reconquérir le trône de son défunt père, l’intrépide Jason s’est promis d’accomplir un miracle qui lui apportera la confiance de son peuple. Il décide d’aller au bout du monde chercher la Toison d’or, dépouille sacrée d’un bélier, réputée pour apporter la paix et la prospérité. Son voyage sur le navire de guerre, Argo, en compagnie de son équipage (les Argonautes) est une longue aventure semée d’embûches.
« Le clou du film, ce sont les effets spéciaux de Ray Harryhausen. Pas d’ordinateur, pas d’images digitales… Rien que du fait main, animé image par image : de vrais “truquages” comme on disait alors, et qui renvoient avec poésie au cinéma du premier âge (celui de Mélies, évidemment!)…
Le scénaro et la mise en scène sont à l’unisson de cettte débauche d’imagination. Le même film aujourd’hui, accumulerait les péripéties à cent à l’heure. Don Chaffey lui donne le rythme idéal : on prend le temps de s’attacher aux Argonautes, avant d’aller de surprise en surprise au gré de leur voyage initiatique. Le script, lui, offre une formidable introduction à la mythologie grecque : il divise le monde en trois categories, mortels, dieux et créatures fantastiques, mais offre à chacune sa part d’humanité. Avec en prime un soupcon d’humour “british”, tout à fait bienvenu ! Tout le monde manifeste ici une foi dans le cinéma, en sa capacité à faire vivre des histoires fantastiques, qui évoquerait volontiers la foi des Anciens pour les légendes de l’Olympe. »
Aurélien Ferenczi, Télérama, 9 avril 1997
« D’emblée, Jason et les Argonautes peut être placé au nombre des classiques du cinéma fantastique. La toute première des qualités de ce film, est d’être fidéle à la légende antique. A quelques détails mineurs près, les auteurs ont suivi presque à la lettre le grand poème que l’érivain grec Apollinos de Rhodes consacra à la conquête de la Toison d’Or.
En plus de la finesse dont fait preuve Don Chaffey, dans sa façon de décrire la vie des dieux Jupiter et sa femme Hera, sur le mont Olympe, le film gagne de la vigueur, en racontant ainsi l’extraordinaire périple du vrai Jason de la légende, plutôt que les exploits musculaires d’un quelconque Maciste.
L’apparition de Jarpies, la colère du géant de bronze Talos, le combat contre les monstres, nés des dents du dragon qui garde la Toison d’Or, ne cessent d’impressionner. Plusieurs séquences – telle celle où le dieu Poseidon surgit des flots pour protéger Jason et celle où Hermès se métamorphose dans les fulgurances d’un orage – constituent de véritables petits chefs-d’oeuvre, où l’on a eu autant le souci de rechercher la force que de respecter la beauté. Il y a là un effort pour retrouver, au cinema, le style de Gustave Doré illustrant Dante. Exellente aussi l’idée de confier la musique à Bernard Hermann, l’un des meilleurs compositeurs d’Hollywood, déjà distingué par Hitchcock. »
Eric Leguebe, Le Parisien Libéré, 25 mai 1964
« Le clou du film, ce sont les effets spéciaux de Ray Harryhausen. Pas d’ordinateur, pas d’images digitales… Rien que du fait main, animé image par image : de vrais “truquages” comme on disait alors, et qui renvoient avec poésie au cinéma du premier âge (celui de Mélies, évidemment!)…
Le scénaro et la mise en scène sont à l’unisson de cettte débauche d’imagination. Le même film aujourd’hui, accumulerait les péripéties à cent à l’heure. Don Chaffey lui donne le rythme idéal : on prend le temps de s’attacher aux Argonautes, avant d’aller de surprise en surprise au gré de leur voyage initiatique. Le script, lui, offre une formidable introduction à la mythologie grecque : il divise le monde en trois categories, mortels, dieux et créatures fantastiques, mais offre à chacune sa part d’humanité. Avec en prime un soupcon d’humour “british”, tout à fait bienvenu ! Tout le monde manifeste ici une foi dans le cinéma, en sa capacité à faire vivre des histoires fantastiques, qui évoquerait volontiers la foi des Anciens pour les légendes de l’Olympe. »
Aurélien Ferenczi, Télérama, 9 avril 1997
« D’emblée, Jason et les Argonautes peut être placé au nombre des classiques du cinéma fantastique. La toute première des qualités de ce film, est d’être fidéle à la légende antique. A quelques détails mineurs près, les auteurs ont suivi presque à la lettre le grand poème que l’érivain grec Apollinos de Rhodes consacra à la conquête de la Toison d’Or.
En plus de la finesse dont fait preuve Don Chaffey, dans sa façon de décrire la vie des dieux Jupiter et sa femme Hera, sur le mont Olympe, le film gagne de la vigueur, en racontant ainsi l’extraordinaire périple du vrai Jason de la légende, plutôt que les exploits musculaires d’un quelconque Maciste.
L’apparition de Jarpies, la colère du géant de bronze Talos, le combat contre les monstres, nés des dents du dragon qui garde la Toison d’Or, ne cessent d’impressionner. Plusieurs séquences – telle celle où le dieu Poseidon surgit des flots pour protéger Jason et celle où Hermès se métamorphose dans les fulgurances d’un orage – constituent de véritables petits chefs-d’oeuvre, où l’on a eu autant le souci de rechercher la force que de respecter la beauté. Il y a là un effort pour retrouver, au cinema, le style de Gustave Doré illustrant Dante. Exellente aussi l’idée de confier la musique à Bernard Hermann, l’un des meilleurs compositeurs d’Hollywood, déjà distingué par Hitchcock. »
Eric Leguebe, Le Parisien Libéré, 25 mai 1964
SEANCES
Mercredi 18 mars à 15h
Samedi 21 mars à 16h30
Dimanche 22 mars à 14h30
ÉCOLE & CINÉMA
À PARTIR DE 7 ANS
Samedi 21 mars à 16h30
Dimanche 22 mars à 14h30
ÉCOLE & CINÉMA
À PARTIR DE 7 ANS