Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

JOURS D'ÉTÉ


de Juliette Cahen, Ariane Doublet, Françoise Bernard et Pascal Goblot



PROGRAMMATION JANVIER 2007

France, 1997, 50 min, documentaire

JOURS D'ÉTÉ
Ce documentaire raconte des époques, des couleurs, des personnages qui vont s’alterner et traverser ainsi le siècle : début de vacances, films de famille, correspondances, autobiographies.... De 1936 à 1980, le film prendra la forme d’un seul et même été. Ceux qui sont partis... Ceux qui sont restés... Un film sur la mémoire intime et sur la mémoire collective, sur l'idée du bonheur lié à cette période chaude de l'année, mais parfois troublée par des grandes pages de l'Histoire. Un film sur le temps qui passe, sur l'ambiance d'une saison.

« On entendrait presque la voix enjouée de Charles Trenet chanter : "Nationale 7... que l’on soit deux, trois, quatre, cinq, six ou sept, c’est une route qui fait recette... " En effet, c’est bien sur les routes de France et des vacances que nous conduisent ces jours d’été. Des premiers congés payés (en 1936) aux années quatre-vingts, c’est en super-8 noir et blanc ou couleurs que ces films de famille égrainent les joies et les peines que nous sommes des milliers à avoir goûtées. Accompagnés off de la lecture de la correspondance, et autres "journaux", de personnes inconnues ou connues, ces extraits d’archives personnelles composent la mélodie des plaisirs simples et fragiles rencontrés au fil des années. Grâce à un montage virtuose d’images et de sons, Françoise Bernard, Ariane Doublet, Juliette Cahen et Pascal Goblot nous font revivre successivement la fin des classes, les préparatifs, le Tour de France, le camping, la mer, la montagne, la campagne, les grands-parents, les enfants, les couples qui se déchirent, ceux qui s’unissent, la guerre qui rôde... Ainsi composent-ils un seul et long été et ravivent-ils autant de "Je me souviens" chers à Georges Perec. Humour de tel conseil routier passablement suranné, amertume de tel rêve brisé, frisson de tel amour enfin partagé. Les petits riens qui font la saveur imperceptible de la vie sont ainsi effleurés à travers l’apparente banalité d’images que les souvenirs et le temps passé teintent d’une indicible nostalgie. Et si cela s’appelait le bonheur ? »
Visions du Réel.

SEANCES

Mercredi 17 janvier à 20h30
Vendredi 19 janvier à 21h
Dimanche 21 janvier à 16h30