PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2009
France, 1971, 1h50
Avec Michel Bouquet, Stéphane Audran, Jean Carmet, François Périer
Avec Michel Bouquet, Stéphane Audran, Jean Carmet, François Périer
Un homme assassine sa maîtresse, femme de son meilleur ami. Tout le monde veut l’empêcher de se dénoncer. Mais pris par le remords, il cherche absolument à avouer son crime. Le propos de Chabrol est bien sûr de critiquer une bourgeoisie prête à tout pour défendre l’ordre établi.
« Claude Chabrol n'aime pas qu'on évoque cette interprétation. Juste avant la nuit est, pourtant, le film le plus catholique (style doloriste) qu'il ait jamais tourné. Un homme tue sa maîtresse. Tout le monde veut l'empêcher de se dénoncer, même sa femme. Mais le héros - poussé par... mais par quoi, précisément : son inconscient, son éducation, la tentation de la pureté ? - cherche absolument à « confesser » son crime. Le but de Chabrol, évidemment, est de flétrir, une fois de plus, cette bourgeoisie sûre d'elle, satisfaite, convaincue de son impunité et prête à tout pour défendre l'ordre établi. Il a, cette fois, si l'on ose dire, péché, par ambiguïté involontaire. Le film lui a échappé pour atteindre une tragédie dostoïevskienne. Bouquet et Audran sont remarquables. »
Pierre Murat, Télérama
« Claude Chabrol n'aime pas qu'on évoque cette interprétation. Juste avant la nuit est, pourtant, le film le plus catholique (style doloriste) qu'il ait jamais tourné. Un homme tue sa maîtresse. Tout le monde veut l'empêcher de se dénoncer, même sa femme. Mais le héros - poussé par... mais par quoi, précisément : son inconscient, son éducation, la tentation de la pureté ? - cherche absolument à « confesser » son crime. Le but de Chabrol, évidemment, est de flétrir, une fois de plus, cette bourgeoisie sûre d'elle, satisfaite, convaincue de son impunité et prête à tout pour défendre l'ordre établi. Il a, cette fois, si l'on ose dire, péché, par ambiguïté involontaire. Le film lui a échappé pour atteindre une tragédie dostoïevskienne. Bouquet et Audran sont remarquables. »
Pierre Murat, Télérama
SEANCES
Jeudi 27 août à 21h
Dimanche 30 août à 18h30
Mardi 1er septembre à 19h
Dimanche 30 août à 18h30
Mardi 1er septembre à 19h