LE CINÉMA DES ENFANTS • POUR LES PLUS GRANDS • FÉVRIER-MARS 2014
France, 2005, 1h15, animation
avec Pierre-Ndoffé Sarr, Awa Sène Sarr, Robert Liensol
À partir de 5 ans
avec Pierre-Ndoffé Sarr, Awa Sène Sarr, Robert Liensol
À partir de 5 ans
Le grand-père, trônant dans sa grotte bleue, raconte comment l'inventif Kirikou est devenu jardinier, détective, potier, marchand, voyageur, médecin, tout en étant le plus petit et le plus vaillant des héros. Avec une bande originale de Rokia Traoré, Manu Dibango, Youssou N'Dour.
"(...) difficile de ne pas se lover dans l'éternité suspendue de ces quatre contes à vitesse variable. Le premier galope sous les crocs d'une hyène aux yeux rouges qui a détruit les travaux d'irrigation des hommes. C'est un hymne à l'énergie que donne l'urgence, celle qui décuple les forces et mène à l'essentiel. Le deuxième trotte sur le dos d'un buffle, chargé de poteries faites main qui sauveront le village de la pauvreté. C'est une leçon de persévérance et de confiance en soi. Le troisième marche au pas sur le dos d'une girafe, dans des paysages de rêve. C'est un éloge de la lenteur, source de paix et de recueillement. Enfin, le quatrième s'installe dans l'intensité éperdue du dernier souffle maternel, au chevet de la mère de Kirikou, empoisonnée par une fleur. C'est un chant déchirant pour le respect de ceux qui vous ont donné la vie. En lui faisant avaler le calice d'une plante magique, alors qu'elle est allongée de profil dans sa case orangée (comme lorsqu'elle accouchait de lui, dans le premier film), Kirikou remet sa mère au monde. Après s'être enfanté tout seul, voilà que Kirikou enfante sa mère... A-t-on vu plus troublante parabole sur la transmission ? Non seulement Kirikou pense tout haut, à coups d'aphorismes déductifs, mais, en plus, il a le sens de la beauté du geste. Enfant roi, enfant sage, enfant fou, il joue sur tous les tableaux, avec les grands comme avec les petits. De 3 à 103 ans, on ne peut que grandir à son contact."
Marine Landrot, Télérama
"(...) difficile de ne pas se lover dans l'éternité suspendue de ces quatre contes à vitesse variable. Le premier galope sous les crocs d'une hyène aux yeux rouges qui a détruit les travaux d'irrigation des hommes. C'est un hymne à l'énergie que donne l'urgence, celle qui décuple les forces et mène à l'essentiel. Le deuxième trotte sur le dos d'un buffle, chargé de poteries faites main qui sauveront le village de la pauvreté. C'est une leçon de persévérance et de confiance en soi. Le troisième marche au pas sur le dos d'une girafe, dans des paysages de rêve. C'est un éloge de la lenteur, source de paix et de recueillement. Enfin, le quatrième s'installe dans l'intensité éperdue du dernier souffle maternel, au chevet de la mère de Kirikou, empoisonnée par une fleur. C'est un chant déchirant pour le respect de ceux qui vous ont donné la vie. En lui faisant avaler le calice d'une plante magique, alors qu'elle est allongée de profil dans sa case orangée (comme lorsqu'elle accouchait de lui, dans le premier film), Kirikou remet sa mère au monde. Après s'être enfanté tout seul, voilà que Kirikou enfante sa mère... A-t-on vu plus troublante parabole sur la transmission ? Non seulement Kirikou pense tout haut, à coups d'aphorismes déductifs, mais, en plus, il a le sens de la beauté du geste. Enfant roi, enfant sage, enfant fou, il joue sur tous les tableaux, avec les grands comme avec les petits. De 3 à 103 ans, on ne peut que grandir à son contact."
Marine Landrot, Télérama
Séances
Lundi 3 mars 10h30
Jeudi 6 mars15h
Vendredi 14 mars 15h