PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2009
USA, 1952, 1h48,VOSTF
Avec James Mason, Danielle Darrieux, Michael Rennie
RÉÉDITION
Avec James Mason, Danielle Darrieux, Michael Rennie
RÉÉDITION
A Ankara, en 1944, Diello, valet de chambre de l'ambassadeur anglais, livre aux Allemands, sous le nom de code de Cicéron, des renseignements ultra-secrets. Il bénéficie de la complicité de la comtesse Staviska qui le roule en partant avec son argent. Suspect aux deux camps, Diello livre aux Allemands les plans du débarquement anglais et s'enfuit. Les Allemands ne prennent pas ces plans au sérieux...
« Le seul film vraiment intelligent sur les rapports sado-masochistes. A Diello, un serviteur jadis congédié qui lui propose une association, la comtesse Staviska réplique par une gifle. « Parce que vous m'avez parlé en domestique. Comme un être qui se croirait inférieur et qui essaierait d'acheter ce qu'il penserait ne pas mériter. » Scène qui donne le ton des rapports passionnants entre James Mason et Danielle Darrieux (splendides l'un et l'autre). Mankiewicz a fait de Diello (qui a existé, qui a réellement fourni durant la guerre les plans du débarquement allié, moyennant finances, à l'ambassade d'Allemagne à Ankara) un esthète nostalgique, prêt à tout pour réaliser son rêve : ressembler à une silhouette en smoking blanc, aperçue des années plus tôt, quand il était mousse.
Mais tout est faux dans la vie, Diello va s'en rendre compte : les sentiments, l'espionnage et l'argent. C'est sur l'éclat de rire de James Mason que se clôt cette méditation sur l'orgueil et la dérision. Dialogues étincelants (de Mankiewicz) et mise en scène d'une élégance ironique, qui fait de cette Turquie neutre un immense jeu de dupes, que le héros croit, en vain, pouvoir dominer. »
Pierre Murat, Télérama
« Le seul film vraiment intelligent sur les rapports sado-masochistes. A Diello, un serviteur jadis congédié qui lui propose une association, la comtesse Staviska réplique par une gifle. « Parce que vous m'avez parlé en domestique. Comme un être qui se croirait inférieur et qui essaierait d'acheter ce qu'il penserait ne pas mériter. » Scène qui donne le ton des rapports passionnants entre James Mason et Danielle Darrieux (splendides l'un et l'autre). Mankiewicz a fait de Diello (qui a existé, qui a réellement fourni durant la guerre les plans du débarquement allié, moyennant finances, à l'ambassade d'Allemagne à Ankara) un esthète nostalgique, prêt à tout pour réaliser son rêve : ressembler à une silhouette en smoking blanc, aperçue des années plus tôt, quand il était mousse.
Mais tout est faux dans la vie, Diello va s'en rendre compte : les sentiments, l'espionnage et l'argent. C'est sur l'éclat de rire de James Mason que se clôt cette méditation sur l'orgueil et la dérision. Dialogues étincelants (de Mankiewicz) et mise en scène d'une élégance ironique, qui fait de cette Turquie neutre un immense jeu de dupes, que le héros croit, en vain, pouvoir dominer. »
Pierre Murat, Télérama
SEANCES
Samedi 26 décembre à 19h
Mardi 29 décembre à 21h
Samedi 2 janvier à 18h30
Mardi 29 décembre à 21h
Samedi 2 janvier à 18h30