PROGRAMMATION JANVIER 2010
Mexique,1962,1h35,VOSTF
Avec Silvia Pinal, Enrique Rambal, Jacqueline Andere, Antonio Bravo
Avec Silvia Pinal, Enrique Rambal, Jacqueline Andere, Antonio Bravo
Grands bourgeois domiciliés rue de la Providence, les Nobile reçoivent une vingtaine d’amis. Tout le personnel de la maison s’éclipse. Les invités passent la nuit sur le tapis du salon et commencent à perdre la raison... C’est la tension entre la présence d’un imaginaire parfois drôle, toujours déroutant, et la vision lucide et cruelle d’une humanité se débattant dans ses contradictions, qui donne à L’Ange exterminateur son pouvoir subversif et sa force vitale et libératrice.
« Longtemps, Luis Buñuel a gardé le silence sur ce film corrosif, refusant d'en donner la clé. A la fin de sa vie, il a consenti à dire que le thème n'était autre que celui qui court dans toute son oeuvre : l'incapacité de l'homme à satisfaire ses désirs. Ici, Luis Buñuel a visiblement assouvi son obsession : provoquer en beauté, avec une fascinante poésie de l'horreur.
Dans leur désarroi, les invités (rebaptisés les « isolés ») mangent du papier, perdent leurs mains, font cuire du mouton avec le bois du violon et regardent les ours se ba lancer sur les lustres. Les attaques de Buñuel sont avant tout sociales : les bourgeois perdent les pédales dès que le « bas peuple » déserte. Mais la mouche qui les a piqués s'appelle surtout angoisse existentielle : la pièce où ils se cloîtrent presque volontairement est symbole de l'existence. Comme ce salon mondain, la vie offre une porte de sortie que l'on prend rarement : la mort.. »
Marine Landrot, Télérama
« Longtemps, Luis Buñuel a gardé le silence sur ce film corrosif, refusant d'en donner la clé. A la fin de sa vie, il a consenti à dire que le thème n'était autre que celui qui court dans toute son oeuvre : l'incapacité de l'homme à satisfaire ses désirs. Ici, Luis Buñuel a visiblement assouvi son obsession : provoquer en beauté, avec une fascinante poésie de l'horreur.
Dans leur désarroi, les invités (rebaptisés les « isolés ») mangent du papier, perdent leurs mains, font cuire du mouton avec le bois du violon et regardent les ours se ba lancer sur les lustres. Les attaques de Buñuel sont avant tout sociales : les bourgeois perdent les pédales dès que le « bas peuple » déserte. Mais la mouche qui les a piqués s'appelle surtout angoisse existentielle : la pièce où ils se cloîtrent presque volontairement est symbole de l'existence. Comme ce salon mondain, la vie offre une porte de sortie que l'on prend rarement : la mort.. »
Marine Landrot, Télérama
SEANCES
Samedi 23 janvier à 19h
Dimanche 24 janvier à 16h30
Lundi 25 janvier à 18h30
Mardi 26 janvier à 20h30
Dimanche 24 janvier à 16h30
Lundi 25 janvier à 18h30
Mardi 26 janvier à 20h30
