Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

L'AVENTURE DE MME MUIR (THE GHOST AND MRS. MUIR)


de Joseph L. Mankiewicz



PROGRAMMATION JANVIER 2010

USA, 1947, 1h44,VOSTF
Avec Gene Tierney, Rex Harrison, George Sanders, Natalie Wood

L'AVENTURE DE MME MUIR (THE GHOST AND MRS. MUIR)
En Angleterre, au début du XIXè siécle, Lucy Muir, une ravissante et jeune veuve, décide de s’installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante dans un cottage réputé hanté par le fantôme du Capitaine Gregg. Loin d’être terrorisée, elle est au contraire fascinée à l’idée d’habiter avec un fantôme. Un soir, il lui apparait... Revoir Mme Muir c’est retrouver la fascination pour les actrices, l’art de la narration et la virtuosité de Mankiewicz.

« Avec la modernité acerbe qui le caractérise, Joseph L. Mankiewicz dépeint l'éveil d'une jeune personne guindée, qui découvre et apprend à apprécier son état de femme par la magie d'une rencontre impalpable. Le paradoxe donne un film plutôt envoûtant, où les apparitions prennent une forme char nelle, où la libération sexuelle paraît en marche. Le fantôme toise sa proie avec un regard plus qu'entendu. Lucy Muir, féministe tout juste sortie de sa chrysalide, répète à loisir qu'on n'est plus au Moyen Age et adopte les jurons du capitaine avec une aisance coquine. Leurs baisers sont impossibles, la clandestinité les bâillonne, et Joseph L.Mankiewicz joue sur cette frustration, pour finir par la dominer.
Ce mariage paisible entre le réel et l'irréel est un triomphe sur l'ordre des choses. Gene Tierney trouve là un rôle inhabituel, tout en retenue ironique, et Rex Harrison est un doux lion de cirque qui feint son retour à l'état sauvage. Bercée par la musique de Bernard Herrmann, pleine de souffle maritime, leur aventure, au sens amoureux du terme, touche à la perfection. »
Marine Landrot, Télérama

« L’Aventure de Mme Muir était une pure romance et le souvenir le plus marquant que j’en garde est celui de Rex Harrison faisant ses adieux à la veuve (Gene Tierney). Il exprime le regret de la vie merveilleuse qu’ils auraient pu connaître ensemble. Il y a le vent, il y a la mer, il y a la quête de quelque chose d’autre… Et les déceptions que l’on rencontre. Ce sont là des sentiments que j’ai toujours voulu transmettre, et je crois bien qu’on en trouve trace dans presque tous mes films, comédies ou drames, de Chaînes conjugales à Eve, en passant par La Porte s’ouvre. »
Joseph L. Mankiewicz

SEANCE UNIQUE

Jeudi 24 décembre à 20h45
Dimanche 27 décembre à 18h30
Jeudi 31 décembre à 20h30
Samedi 2 janvier à 16h30
Dimanche 3 janvier à 18h45