<font color="#999999">WARM / DE LA PLUME À L'ÉCRAN • NOVEMBRE 2019</font>
Nouvelle-Zélande, 1993, 1h50, VOSTF
avec Rena Owen, Temuera Morrison, Mamaengaroa Kerr-Bell
NUM, avant-première en version restaurée
avec Rena Owen, Temuera Morrison, Mamaengaroa Kerr-Bell
NUM, avant-première en version restaurée
Jake, alcoolique et brutal, terrorise ses cinq enfants. Malgré la résistance de sa femme, qui en fière descendante Maori, s'oppose à ses crises, l'unité de la famille va voler en éclats dans une escalade de violence dont personne ne sortira indemne. "(...) les anciens Maoris avaient une culture et de la fierté, ils avaient des âmes de guerriers et pas cette façon minable de brutaliser les faibles, de taper sur les femmes (...) C’est pas de la virilité et c’est sûrement pas l’esprit de guerre maori. Alors vous n’avez qu’à vous demander ce que vous êtes." Beth dans L'Âme des guerriers d'Alan Duff
25 ans après la sortie de L'Âme des guerriers, film-choc alors présenté comme le "premier film entièrement réalisé et joué par des Maoris", Lee Tamahori indique : "Je crois que ce film a changé des choses. Bien sûr, cela paraît toujours exagéré - les films ne changent pas vraiment la vie des gens - mais disons qu’il a eu un réel impact sur une génération de Maoris. Mais une autre génération a suivi, répétant les erreurs de ses parents. Le fossé se creuse : des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres. La drogue a remplacé l’alcool (…). Et puis le racisme anti-Maoris n’a pas cessé (…). Mais que vous soyez Latino ou Irlandais, les problèmes de violence domestique sont les mêmes partout. Et le film a donné aux spectateurs la possibilité de découvrir la communauté maorie et de s’identifier aux personnages au-delà des questions d’origine et de nationalité."
> Le film sera repris dans le cadre du Cinéma d'hier et aujourd'hui de novembre/décembre.
25 ans après la sortie de L'Âme des guerriers, film-choc alors présenté comme le "premier film entièrement réalisé et joué par des Maoris", Lee Tamahori indique : "Je crois que ce film a changé des choses. Bien sûr, cela paraît toujours exagéré - les films ne changent pas vraiment la vie des gens - mais disons qu’il a eu un réel impact sur une génération de Maoris. Mais une autre génération a suivi, répétant les erreurs de ses parents. Le fossé se creuse : des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres. La drogue a remplacé l’alcool (…). Et puis le racisme anti-Maoris n’a pas cessé (…). Mais que vous soyez Latino ou Irlandais, les problèmes de violence domestique sont les mêmes partout. Et le film a donné aux spectateurs la possibilité de découvrir la communauté maorie et de s’identifier aux personnages au-delà des questions d’origine et de nationalité."
> Le film sera repris dans le cadre du Cinéma d'hier et aujourd'hui de novembre/décembre.
Séance unique
Vendredi 8 novembre 2019 à 20:30 > séance présentée par Sophie Gergaud, auteure du livre "Cinéastes autochtones, la souveraineté culturelle en action", édité par WARM (en vente sur place) et présidente de l'association De la plume à l'écran.