PROGRAMMATION AVRIL 2010
France, 1994, 1h32
Avec Virginie Ledoyen, Cyprien Fouquet, Laszlo Szabo, Jean-Pierre Darroussin
Avec Virginie Ledoyen, Cyprien Fouquet, Laszlo Szabo, Jean-Pierre Darroussin
Dans la France du début des années 70, le difficile apprentissage de la vie d'adulte pour deux adolescents mal aimés, Christine et Gilles. La première, placée en hôpital psychiatrique par son père, s'enfuit pour rejoindre le second à une soirée qui se tient dans une maison abandonnée. Là, les deux jeunes gens décident de partir en Lozère.
« Un manteau en mouton retourné, un sac US, des vinyles de Creedence Clearwater Revival, deux frères penchés sur le même poste de radio, fréquence lointaine, fréquence londonienne, à écouter religieusement Virginia Plain de Roxy Music, marquage d'époque (72-73) en même temps qu'ode à l'actrice découverte ici, "Virginale" Ledoyen : les images de L'Eau froide arrivent en désordre, mais ces signes portent en eux toute la netteté d'un film, peut-être le plus spontané de son auteur. »
Philippe Azoury, les Inrockuptibles
« L'Eau froide est un film de contact, parcouru de bout en bout par des phénomènes d'induction extraordinairement sensibles. L'effet qu'il produit sur nous rappelle celui que provoquent justement l'eau et le vent glacial sur la peau: une impression ambivalente de saisissement, de fraicheur et de brûlure. L'Eau froide est un poème incarné un receptacle d'ambivalences. Oxymores secrets et jamais maniéristes, les séquences du film ressemblent à des vagues (cold wave) impatientes et autonomes, qui se soulèvent (nous avec) et s'écrasent insatisfaites, en disparaissant dans la mémoire jusqu'au moment où l'une d'entre elles se suspend comme par miracle, assouvissant le désir des personnages. »
Jacques Morice, Les Cahiers du Cinéma
« Un manteau en mouton retourné, un sac US, des vinyles de Creedence Clearwater Revival, deux frères penchés sur le même poste de radio, fréquence lointaine, fréquence londonienne, à écouter religieusement Virginia Plain de Roxy Music, marquage d'époque (72-73) en même temps qu'ode à l'actrice découverte ici, "Virginale" Ledoyen : les images de L'Eau froide arrivent en désordre, mais ces signes portent en eux toute la netteté d'un film, peut-être le plus spontané de son auteur. »
Philippe Azoury, les Inrockuptibles
« L'Eau froide est un film de contact, parcouru de bout en bout par des phénomènes d'induction extraordinairement sensibles. L'effet qu'il produit sur nous rappelle celui que provoquent justement l'eau et le vent glacial sur la peau: une impression ambivalente de saisissement, de fraicheur et de brûlure. L'Eau froide est un poème incarné un receptacle d'ambivalences. Oxymores secrets et jamais maniéristes, les séquences du film ressemblent à des vagues (cold wave) impatientes et autonomes, qui se soulèvent (nous avec) et s'écrasent insatisfaites, en disparaissant dans la mémoire jusqu'au moment où l'une d'entre elles se suspend comme par miracle, assouvissant le désir des personnages. »
Jacques Morice, Les Cahiers du Cinéma
Séances
SEANCE UNIQUE
Lundi 12 avril à 20h30
Lundi 12 avril à 20h30