Le Cinematographe
Le Cinématographe
Le Cinématographe, salle de cinéma à Nantes et Education à l'image

Archives 2001-2011

L'ENFANT AU GRELOT


de Jacques-Rémy Girerd



PROGRAMMATION FÉVRIER 2011

France, 1998, 52 min, animation • 4 films

L'ENFANT AU GRELOT
Alors que le facteur Grand-Jacques s'en revient de sa tournée par une froide journée d'hiver, il aperçoit un mystérieux panier d'osier qui descend du ciel. Le facteur découvre, à l'intérieur du couffin, un poupon emmailloté jusqu'au cou reposant sur un coussin brodé, qui tient serré dans sa toute petite main un grelot... En complément de programme 3 histoires d’animaux, de caméléons, chats et oiseaux (Diner Intime, Le chat d’appartement et La grande migration).

« Quand j’écrivais L’enfant au grelot avec Benoît Chieux et Damien Louche-Pélissier, et plus tard quand je l'ai réalisé, mes quatre enfants étaient encore jeunes. Le dernier, Charlie, marchait à peine. Je me disais : Qu'est-ce que j'aurais envie de leur montrer dont je serai le plus fier ? C'est une idée toute bête. Mais elle m'a beaucoup aidé pour trouver les émotions justes. Mon souci de proposer au public un film de qualité rejoignait celui d’offrir la même chose à mes propres enfants. Impossible de tricher ! Chaque fois que je revois ce film, je ne peux pas m'empêcher de pleurer. Il a été fait avec le coeur, il ne pouvait en être autrement. L’enfant au grelot a été conçu comme un cadeau (de Noël). C’est tout sauf un produit formaté. Et puis nous étions tous très excités à l’idée de nous frotter enfin au vrai cinéma. »
Jacques-Rémy Girerd

« Dans le délicat créneau du dessin animé pour enfants, on est souvent abonné à la guimauve et aux nunucheries. L'Enfant au grelot, ce sont vingt-cinq minutes de pur bonheur. Jean-Marie Girerd joue à fond le jeu du conte de Noël traditionnel, avec un orphelin tombé du ciel dans son couffin d'osier, au milieu d'une forêt de conte de fées. Qui est-il ? D'où vient-il ? Le mystère se dissipe quand apparaît un Père Noël rondouillard et dépressif, désespéré d'avoir perdu son propre fils en faisant sa tournée... D'accord, le scénario est édifiant, et les personnages, gentils tout plein. Rien de niais, pourtant, dans cette histoire pleine de fraîcheur. Le graphisme iconoclaste (bravo aux dessinateurs Benoît Chieux et Damien Louche-Pélissier) est déjà drôle en lui-même. L'orphelinat est peuplé d'une marmaille turbulente à gros pifs, sous la houlette d'une directrice au coeur "gros comme ça". Le facteur du village, une silhouette filiforme à la Tati, parle avec l'accent rocailleux de l'oncle Jules, figure mémorable du Château de ma mère. Quant aux décors, stylisés à la craie grasse, ils laissent joyeusement vibrer la matière et le grain du papier. »
Bernard Génin, Télérama

Séances

mercredi 2 février à 15h
samedi 5 février à 17h
dimanche 6 février à 11h

PREMIÈRES SÉANCES