RÉTROSPECTIVE RAOUL WALSH • AOÛT / SEPTEMBRE 2011
USA, 1957, 2h05, VOSTF
avec Clark Gable, Yvonne De Carlo, Sidney Poitier, Efrem Zimbalist Jr., Rex Reason
avec Clark Gable, Yvonne De Carlo, Sidney Poitier, Efrem Zimbalist Jr., Rex Reason
Amantha, fille d'un planteur du Kentucky, découvre à la mort de son père, qu'elle a du sang noir dans les veines. Elle est vendue comme esclave par le créancier de son père et se fait acheter par le propriétaire d'une grande exploitation qui pour se réhabiliter, va la traiter comme une dame. Un mélodrame fascinant qui - peut-être malgré lui - est aussi un document impitoyable sur l’inconscient collectif d'une nation à la fois à l'origine des droits de l'homme et du Ku Klux Klan.
« Le cinéma, parce qu'il est l'enregistrement des apparences, est également l'art de les dénoncer. Tous les grands ont cherché, par les moyens visibles du cinéma, à parler d'une vérité invisible, sans cesse en train de se dérober, car plus rapide, toujours, que l'intelligence humaine. C'est parce que Raoul Walsh ne croit pas à la raison, toujours en porte-à-faux avec la réalité, que, sur la question du racisme, Bands of Angels fait partie des films incontournables. En 1967, l'Histoire avait suffisamment de recul sur la condition des Noirs aux Etats-Unis pour que le cinéaste puisse se livrer à un exercice de haute voltige, consistant à farcir un mélodrame costumé dans le Sud profond (ni somptuosité, ni nostalgie pour une fois) d'une variation assez radicale sur l'oppression. »
Isabelle Pote, Libération
« Le cinéma, parce qu'il est l'enregistrement des apparences, est également l'art de les dénoncer. Tous les grands ont cherché, par les moyens visibles du cinéma, à parler d'une vérité invisible, sans cesse en train de se dérober, car plus rapide, toujours, que l'intelligence humaine. C'est parce que Raoul Walsh ne croit pas à la raison, toujours en porte-à-faux avec la réalité, que, sur la question du racisme, Bands of Angels fait partie des films incontournables. En 1967, l'Histoire avait suffisamment de recul sur la condition des Noirs aux Etats-Unis pour que le cinéaste puisse se livrer à un exercice de haute voltige, consistant à farcir un mélodrame costumé dans le Sud profond (ni somptuosité, ni nostalgie pour une fois) d'une variation assez radicale sur l'oppression. »
Isabelle Pote, Libération
Séances
mercredi 7 septembre 2011 à 18:30
Vendredi 9 septembre 2011 à 21:00
Samedi 10 septembre 2011 à 16:30
Lundi 12 septembre 2011 à 18:30
Vendredi 9 septembre 2011 à 21:00
Samedi 10 septembre 2011 à 16:30
Lundi 12 septembre 2011 à 18:30