PROGRAMMATION AVRIL 2010
France, 2008, 1h43
Avec Juliette Binoche, Charles Berling, Jérémie Renier
Avec Juliette Binoche, Charles Berling, Jérémie Renier
C'est l'été. Dans la belle maison familiale Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier, qui a consacré toute son existence à la postérité de l'oeuvre de l'oncle, le peintre Paul Berthier. La disparition soudaine d'Hélène, quelques mois plus tard, les obligera à se confronter avec les encombrants objets du passé. Cette famille, à l'apparence si heureuse, va-t-elle pouvoir rester unie ?
« En un geste filmique à la fois ample, discret et émouvant, Assayas réussit un film mille-feuille, rassemblant toutes les strates de son cinéma, d’une belle complexité de niveaux de lecture, mais aussi d’une saveur simple et immédiate. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« Assayas donne, du coup, assez gaillardement le bâton pour se faire battre, surtout dans la toute première demi-heure du film, à la fois la plus énervante (française jusqu'à l'exaspération, on brûle de distribuer des claques) et la plus intéressante (parce qu'insaisissable, ambiguë). Refusant de choisir entre les éperdus nostalgiques (qui ont tort d'avoir raison) et les monstres amnésiques (qui ont raison d'avoir tort), son regard se retourne en dernière instance vers les adolescents, ceux qui vivent au présent. L'heure, c'est la leur. La saison leur appartient. Ni hiver, ni été : printemps. Avec eux, Assayas se sauve. »
Philippe Azoury, Libération
« Olivier Assayas a tourné L'Heure d'été avec (et en partie dans) un musée, tout en critiquant la "muséification" du monde. Approche élitiste, certes, mais immédiatement contredite par la pratique même d'un art populaire, le cinéma. C'est que la réflexion que propose le film dépasse son propre cadre : pour un cinéaste cinéphile comme Assayas, elle interroge la transmission de l'histoire du septième art. Le musée est bien le lieu de passage "marchandisé" des troupeaux de touristes qui attrapent des bribes de culture, mais c'est aussi le temple qui inspire la terreur de la mort. »
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Comment gérer l'héritage, que faire d'un passé qui pèse sur les élans et les nécessités du présent? Quels partis un cinéma soucieux de s'ajuster aux vitesses et aux formes de son temps doit-il prendre face à la tradition romanesque et picturale dont il hérite? Assayas écrit son récit comme une réponse métaphorique à la question. »
Cyril Neyrat, Les Cahiers du Cinéma
« En un geste filmique à la fois ample, discret et émouvant, Assayas réussit un film mille-feuille, rassemblant toutes les strates de son cinéma, d’une belle complexité de niveaux de lecture, mais aussi d’une saveur simple et immédiate. »
Serge Kaganski, Les Inrockuptibles
« Assayas donne, du coup, assez gaillardement le bâton pour se faire battre, surtout dans la toute première demi-heure du film, à la fois la plus énervante (française jusqu'à l'exaspération, on brûle de distribuer des claques) et la plus intéressante (parce qu'insaisissable, ambiguë). Refusant de choisir entre les éperdus nostalgiques (qui ont tort d'avoir raison) et les monstres amnésiques (qui ont raison d'avoir tort), son regard se retourne en dernière instance vers les adolescents, ceux qui vivent au présent. L'heure, c'est la leur. La saison leur appartient. Ni hiver, ni été : printemps. Avec eux, Assayas se sauve. »
Philippe Azoury, Libération
« Olivier Assayas a tourné L'Heure d'été avec (et en partie dans) un musée, tout en critiquant la "muséification" du monde. Approche élitiste, certes, mais immédiatement contredite par la pratique même d'un art populaire, le cinéma. C'est que la réflexion que propose le film dépasse son propre cadre : pour un cinéaste cinéphile comme Assayas, elle interroge la transmission de l'histoire du septième art. Le musée est bien le lieu de passage "marchandisé" des troupeaux de touristes qui attrapent des bribes de culture, mais c'est aussi le temple qui inspire la terreur de la mort. »
Aurélien Ferenczi, Télérama
« Comment gérer l'héritage, que faire d'un passé qui pèse sur les élans et les nécessités du présent? Quels partis un cinéma soucieux de s'ajuster aux vitesses et aux formes de son temps doit-il prendre face à la tradition romanesque et picturale dont il hérite? Assayas écrit son récit comme une réponse métaphorique à la question. »
Cyril Neyrat, Les Cahiers du Cinéma
Séances
Vendredi 2 avril à 20h30
Lundi 5 avril à 18h30
Samedi 10 avril à 15h
Lundi 12 avril à 18h30
VENDREDI 2 AVRIL • SÉANCE SUIVIE D’UN ENTRETIEN AVEC OLIVIER ASSAYAS
Lundi 5 avril à 18h30
Samedi 10 avril à 15h
Lundi 12 avril à 18h30
VENDREDI 2 AVRIL • SÉANCE SUIVIE D’UN ENTRETIEN AVEC OLIVIER ASSAYAS