LA SÉANCE DES CINÉ SUP • MARS 2015
USA, 1962, 2h12, VOSTF • avec John Wayne, James Stewart, Lee Marvin
NUM
NUM
Cinquième et ultime grand western d'Anthony Mann avec James Stewart (auquel il convient d'ajouter une collaboration sur The Glenn Miller Story - 1954). L'homme de la plaine impressionne par la maîtrise dont témoigne le cinéaste. L'amplitude d'un CinémaScope contemplateur et génialement investi, avec la complicité de Charles Lang à la photographie, laisse voir ce que le film ellipse des codes et habitudes du western pour mieux libérer une violence rare et sèche. L'homme mis à nu par ses passions et ses aveuglements.
"La patte d’un maître est rapidement reconnaissable, même aux yeux les moins informés. Avec Ford, quelques éléments suffisent : de vieux compagnons de route (John Wayne, Woody Strode), un noir et blanc lumineux, une flambée de personnages secondaires, un humour finement intégré à l’histoire. L’Homme qui tua Liberty Valance contient tout cela à la fois. C’est une œuvre d’un classicisme absolu, qui détonne par rapport à l’époque : les années 1960. Est-ce à dire que John Ford était en retard avec son temps ? La complexité de la symbolique qu’il développe dans ce dernier chef-d’œuvre tend bien entendu à prouver le contraire"
Ophélie Wiel, Critikat
"La patte d’un maître est rapidement reconnaissable, même aux yeux les moins informés. Avec Ford, quelques éléments suffisent : de vieux compagnons de route (John Wayne, Woody Strode), un noir et blanc lumineux, une flambée de personnages secondaires, un humour finement intégré à l’histoire. L’Homme qui tua Liberty Valance contient tout cela à la fois. C’est une œuvre d’un classicisme absolu, qui détonne par rapport à l’époque : les années 1960. Est-ce à dire que John Ford était en retard avec son temps ? La complexité de la symbolique qu’il développe dans ce dernier chef-d’œuvre tend bien entendu à prouver le contraire"
Ophélie Wiel, Critikat
Séance
Dimanche 29/03 18:30