PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2004
Italie, 1980, 2h20, VOSTF
avec Donatella Damiani, Anna Prucnal, Bernice Stegers, Marcello Mastroianni
avec Donatella Damiani, Anna Prucnal, Bernice Stegers, Marcello Mastroianni
Au hasard d'un voyage, Marcello Snaporaz, fringant quinquagénaire, aborde et poursuit une inconnue rencontrée dans un train. Elle est aguichante et coquette, semble accessible mais se dérobe. Elle entraîne son admirateur à travers bois jusqu'à un hôtel isolé où se tiennent les assises d'un grand congrès féministe. Commence alors un périple qui amène Marcello à rencontrer différentes femmes, une femme plutôt mûre qui le malmène jusqu'aux derniers outrages, son épouse, quelques dames qui ont fasciné son enfance et son adolescence. Ce périple débouche sur un tribunal révolutionnaire féminin qui siège dans des locaux insolites faisant fonction de vestiaires pour sportifs. Là, des hommes gladiateurs se préparent à quelque combat décisif. Marcello, accusé est conduit sur un ring immense entouré de gradins où une assistance féminine en délire l'apostrophe. Il prend la fuite…Marcello se retrouve alors dans le compartiment du train où il a rêvé toutes ces aventures...
« On a un peu le sentiment ici d’un cinéma en vase clos, replié sur ses obsessions. Mais elles sont spectaculaires et, à travers l’univers fellinien labyrinthique, elles évoquent une époque précise : les années d’or du féminisme, qui venait déstabiliser les mâles de la planète. Tel est Snaporaz, insatiable admirateur du beau sexe, mystérieusement invité dans un congrès de furies décidées à interdire la pénétration et les autres violences machistes. Cette foire-expo de créatures semble d’abord fantaisiste. Mais très vite, c’est le procès de Snaporaz et à travers lui, de Fellini lui-même, qui est instruit. L’homme est sur le gril, même le château du « docteur Grophalus » est assiégé. Le numéro de « music hall névrotique » de Fellini est, en vérité, miné par la gravité, le doute. Et Snaporaz s’accroche au sien, pendant que son épouse lui reproche de garder ses chaussettes au lit et de continuer qu’il existe une femme unique, idéale. Tout est dit, magnifiquement. » Frédéric Strauss, Télérama du 7 août 2002
« On a un peu le sentiment ici d’un cinéma en vase clos, replié sur ses obsessions. Mais elles sont spectaculaires et, à travers l’univers fellinien labyrinthique, elles évoquent une époque précise : les années d’or du féminisme, qui venait déstabiliser les mâles de la planète. Tel est Snaporaz, insatiable admirateur du beau sexe, mystérieusement invité dans un congrès de furies décidées à interdire la pénétration et les autres violences machistes. Cette foire-expo de créatures semble d’abord fantaisiste. Mais très vite, c’est le procès de Snaporaz et à travers lui, de Fellini lui-même, qui est instruit. L’homme est sur le gril, même le château du « docteur Grophalus » est assiégé. Le numéro de « music hall névrotique » de Fellini est, en vérité, miné par la gravité, le doute. Et Snaporaz s’accroche au sien, pendant que son épouse lui reproche de garder ses chaussettes au lit et de continuer qu’il existe une femme unique, idéale. Tout est dit, magnifiquement. » Frédéric Strauss, Télérama du 7 août 2002
SEANCES
MERCREDI 22 SEPTEMBRE A 18H30
JEUDI 23 SEPTEMBRE A 21H
SAMEDI 25 SEPTEMBRE A 18H30
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE A 21H
JEUDI 23 SEPTEMBRE A 21H
SAMEDI 25 SEPTEMBRE A 18H30
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE A 21H