PROGRAMMATION MARS 2005
France, 2003, 52 min
Franck Bertrand a quitté Paris un jour d’août 1974, après avoir rangé ses affaires. Puis il a disparu. Il avait dix-huit ans. Vingt-neuf ans après, sa famille le cherche toujours, ses amis parlent de son geste, s’interrogent : que s’est-il passé, où est-il, que fait-il, est-il mort ? Le deuil est impossible à faire, faute de preuve.
« […] le film n’est pas une enquête. Ce n’était pas mon objectif. Je voulais raconter comment ceux qui sont restés ont vécu le départ soudain de Franck et comment ils le perçoivent après toutes ces années. Bien sûr, j’évoque aussi la façon dont Franck est parti, mais je cherchais avant tout à mettre en avant la personnalité singulière de cet adolescent brillant. C’était un personnage très complexe, avec une attitude très révoltée. À partir des documents, des lettres, des poèmes, des cassettes et des photos, l’idée était de remonter le temps et de leur redonner la force qu’ils contenaient. C’est aussi l’histoire d’une génération post-soixante-huit, qui a vécu une sorte de désillusion des idées de 68. La radicalité de Franck est exemplaire des questions qui traversent les adolescents. Elle montre jusqu’à quel point il est possible de se couper de tout échange avec le monde. » Juliette Cahen (L’humanité)
« […] le film n’est pas une enquête. Ce n’était pas mon objectif. Je voulais raconter comment ceux qui sont restés ont vécu le départ soudain de Franck et comment ils le perçoivent après toutes ces années. Bien sûr, j’évoque aussi la façon dont Franck est parti, mais je cherchais avant tout à mettre en avant la personnalité singulière de cet adolescent brillant. C’était un personnage très complexe, avec une attitude très révoltée. À partir des documents, des lettres, des poèmes, des cassettes et des photos, l’idée était de remonter le temps et de leur redonner la force qu’ils contenaient. C’est aussi l’histoire d’une génération post-soixante-huit, qui a vécu une sorte de désillusion des idées de 68. La radicalité de Franck est exemplaire des questions qui traversent les adolescents. Elle montre jusqu’à quel point il est possible de se couper de tout échange avec le monde. » Juliette Cahen (L’humanité)
SEANCES
Jeudi 3 mars à 18h30
samedi 5 mars à 20h30
dimanche 6 mars à 16h30
Samedi 5 mars à 20h30 : Projection en présence de la réalisatrice
samedi 5 mars à 20h30
dimanche 6 mars à 16h30
Samedi 5 mars à 20h30 : Projection en présence de la réalisatrice