PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008
Pays-Bas, 1978, 1h30, documentaire
La Waddenzee, mer des terres humides, est une région naturelle unique, zone côtière des Pays-Bas, d'Allemagne et du Danemark, qui, selon les marées, est tantôt mer, tantôt terre. Johann van der Keuken filme cette "jungle plate", sa faune, sa flore et ses habitants et montre leur vie qui a été bouleversée par les développements économiques, techniques et industriels de la région. Un film prémonitoire des maux qui défigurent la planète.
« Au-delà des réalités énoncées, le film puise sa force politique dans les libres associations que son montage génère. Magistralement orchestrée par Johan Van Der Keuken, cette inventive circulation des formes, des contenus et des contenants assure d'autant plus leur sédimentation en idées qu'elle laisse, dans ses écarts et ses rebonds, le champ libre à la perception de se déplacer, de trouver sa perspective, permettant finalement à la pensée de voyager, d'entrer en mouvement, de créer du lien et du sens, et non de suivre une logique imposée. »
Amélie Dubois, « La jungle plate », Les inrockuptibles n°652, le 19 octobre 2005, p. 33.
« Johan Van der Keuken saisit tous les signes et les sons qu’il restitue au rythme aléatoire du jazz et d’un montage scrupuleux. Son double point de vue militant et artistique opère sur les mêmes modes d’associations, de résonances et d’assonances, poétisant à chaque plan son didactisme revendiqué. »
Dominique Widemann, « Que sont les busards devenus ? », L’Humanité, le 19 octobre 2005.
« Un film de Johan Van der Keuken exprime une sensibilité aux aguets, une pensée en mouvement dont la logique du discours se trouve au montage. Toutefois, il ne faut pas oublier que ce travail d’artisan acharné est inspiré par la conscience aigue de l’injustice sociale, des dysfonctionnements de la planète qui nourrissent sa vision du monde. »
Simone Vannier, « Hommage à l’ami tôt disparu », www.acrif.org
« Trop talentueux et trop poli pour exprimer son alarme par le discours martelé du militant, Johan van der Keuken fait passer les choses en finesse, en assonances et raccords, en intuitions et suggestions, sur une lancinante rythmique de jazz mêlée à de furieux paquets la houle. »
Jacques Mandelbaum, « "La Jungle plate" : La mer des Wadden, laboratoire du drame écologique », Le Monde, le 18 octobre 2005.
« Au-delà des réalités énoncées, le film puise sa force politique dans les libres associations que son montage génère. Magistralement orchestrée par Johan Van Der Keuken, cette inventive circulation des formes, des contenus et des contenants assure d'autant plus leur sédimentation en idées qu'elle laisse, dans ses écarts et ses rebonds, le champ libre à la perception de se déplacer, de trouver sa perspective, permettant finalement à la pensée de voyager, d'entrer en mouvement, de créer du lien et du sens, et non de suivre une logique imposée. »
Amélie Dubois, « La jungle plate », Les inrockuptibles n°652, le 19 octobre 2005, p. 33.
« Johan Van der Keuken saisit tous les signes et les sons qu’il restitue au rythme aléatoire du jazz et d’un montage scrupuleux. Son double point de vue militant et artistique opère sur les mêmes modes d’associations, de résonances et d’assonances, poétisant à chaque plan son didactisme revendiqué. »
Dominique Widemann, « Que sont les busards devenus ? », L’Humanité, le 19 octobre 2005.
« Un film de Johan Van der Keuken exprime une sensibilité aux aguets, une pensée en mouvement dont la logique du discours se trouve au montage. Toutefois, il ne faut pas oublier que ce travail d’artisan acharné est inspiré par la conscience aigue de l’injustice sociale, des dysfonctionnements de la planète qui nourrissent sa vision du monde. »
Simone Vannier, « Hommage à l’ami tôt disparu », www.acrif.org
« Trop talentueux et trop poli pour exprimer son alarme par le discours martelé du militant, Johan van der Keuken fait passer les choses en finesse, en assonances et raccords, en intuitions et suggestions, sur une lancinante rythmique de jazz mêlée à de furieux paquets la houle. »
Jacques Mandelbaum, « "La Jungle plate" : La mer des Wadden, laboratoire du drame écologique », Le Monde, le 18 octobre 2005.
SEANCES
Jeudi 12 juin à 19h
Samedi 14 juin à 18h
Mercredi 18 juin à 21h
Dimanche 22 juin à 19h
Samedi 14 juin à 18h
Mercredi 18 juin à 21h
Dimanche 22 juin à 19h
