PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2010
Japon, 1943, 1h20, VOSTF
Avec Denjirô Ôkochi, Susumu Fujita, Takashi Shimura
Avec Denjirô Ôkochi, Susumu Fujita, Takashi Shimura
Tokyo, 1882. Dans le Japon à peine sorti de la féodalité, Sugata Sanshiro, un jeune homme bagarreur et indiscipliné, est initié à l’art du jiu-jitsu par le maître Momma. Sa rencontre avec Shogoro Yano, l’inventeur du judo, va changer radicalement sa vie et notamment sa pratique de guerrier… Premier film de Kurosawa, La Légende du Grand Judo influencera un grand nombre de films d’arts martiaux de l’après-guerre.
« Premier film d’Akira Kurosawa, modèle de bien des films d’arts martiaux de l’après-guerre. Kurosawa exalte les valeurs traditionnelles et martiales chères au vieux Japon. Mais plus que la force d’une technique meurtrière et dévastatrice, c’est la noblesse d’un Art et d’une Voie, qui est célébrée ici, enracinée dans l’amour de la vie et le respect de l’homme. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
« Sous cette forme classique de querelle entre les anciens et les modernes, Akira Kurosawa construit son film sur le modèle de l'apprentissage. Sugata (interprété par le massif Susumu Fujita), présenté comme un mauvais garçon adepte du jiu-jitsu et du coup de poing, trouvera sa véritable voie martiale par sa rencontre avec le maître Shogoro Yano, tout en s'affranchissant d'un code moral éculé, dernier relent de l'ère des Samouraï. Si ceci peut sembler anodin pour le spectateur d'aujourd'hui, cette gageure n'était pas évidente au moment de la sortie du film en 1943, le Japon étant alors en pleine Seconde Guerre Mondiale. Cette forme d'irrespect et de critique de la tradition guerrière japonaise (le sens du sacrifice raillé par le créateur du judo, l'encadrement des duels effectué par la police) est une preuve du courage de l'auteur Akira Kurosawa, adaptant un roman original. »
Patrick Antona, Ecran Large
« La légende du grand judo explique par l’intermédiaire d’un roman d’apprentissage les origines de la rivalité qui oppose encore le judo et le jiu-jitsu, une forme plus ancienne de combat. Pourtant, le film ne s’adresse pas exclusivement aux spécialistes des arts martiaux. Visuellement splendide, contemplatif et émouvant, il rappelle que les arts martiaux sont un art de vivre, une philosophie avant d’être des sports violents. »
Olivier Père, Les inrockuptibles
« Premier film d’Akira Kurosawa, modèle de bien des films d’arts martiaux de l’après-guerre. Kurosawa exalte les valeurs traditionnelles et martiales chères au vieux Japon. Mais plus que la force d’une technique meurtrière et dévastatrice, c’est la noblesse d’un Art et d’une Voie, qui est célébrée ici, enracinée dans l’amour de la vie et le respect de l’homme. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
« Sous cette forme classique de querelle entre les anciens et les modernes, Akira Kurosawa construit son film sur le modèle de l'apprentissage. Sugata (interprété par le massif Susumu Fujita), présenté comme un mauvais garçon adepte du jiu-jitsu et du coup de poing, trouvera sa véritable voie martiale par sa rencontre avec le maître Shogoro Yano, tout en s'affranchissant d'un code moral éculé, dernier relent de l'ère des Samouraï. Si ceci peut sembler anodin pour le spectateur d'aujourd'hui, cette gageure n'était pas évidente au moment de la sortie du film en 1943, le Japon étant alors en pleine Seconde Guerre Mondiale. Cette forme d'irrespect et de critique de la tradition guerrière japonaise (le sens du sacrifice raillé par le créateur du judo, l'encadrement des duels effectué par la police) est une preuve du courage de l'auteur Akira Kurosawa, adaptant un roman original. »
Patrick Antona, Ecran Large
« La légende du grand judo explique par l’intermédiaire d’un roman d’apprentissage les origines de la rivalité qui oppose encore le judo et le jiu-jitsu, une forme plus ancienne de combat. Pourtant, le film ne s’adresse pas exclusivement aux spécialistes des arts martiaux. Visuellement splendide, contemplatif et émouvant, il rappelle que les arts martiaux sont un art de vivre, une philosophie avant d’être des sports violents. »
Olivier Père, Les inrockuptibles
Séances
Mardi 24 août à 21h
Vendredi 27 août à 19h
Dimanche 29 août à 21h
Vendredi 27 août à 19h
Dimanche 29 août à 21h