PROGRAMMATION MARS 2008
France, 2007, 1h35, documentaire
Au cœur du Tribunal pénal international pour l’Ex-Yougoslavie, une femme se bat pour obtenir l’arrestation des derniers criminels de guerre encore en fuite. Ils s’appellent Ratko Mladic, Radovan Karadzic ou Ante Gotovina. Elle s’appelle Carla Del Ponte... Un documentaire passionant classique dans sa forme mais majeur dans son propos.
« Elle s'appelle Carla Del Ponte. Procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, elle pourchasse les criminels de guerre encore en fuite, comme Radovan Karadzic ou Ratko Mladic. Coincée entre le manque de coopération de certains Etats des Balkans et l'espoir tremblant des veuves et mères de Srebrenica, madame le procureur doit affronter en prime un redoutable ennemi : le temps. En effet, son deuxième et dernier mandat prendra fin en septembre 2007. Sa caméra sur l'épaule, Marcel Schüpbach a suivi cette femme de longs mois durant, de ses bureaux à La Haye aux voyages officiels à Zagreb, en Croatie, en passant par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il en rapporte un documentaire ponctuellement un peu technique mais passionnant dans l'ensemble. Ou comment Carla Del Ponte, l'une des femmes les mieux protégées au monde, constamment entourée, est aussi un être profondément seul. Face à l'immense soif de justice qu'elle se doit d'étancher, l'impuissance est pour elle le pire des scénarios. On peut regretter que des raisons de sécurité éloignent trop souvent la caméra des réunions confidentielles qui sont le coeur de l'action. Malgré tout, cette chronique d'une justice engagée dans une course contre la montre parvient à nous tenir en haleine. »
Mathilde Blottière, Télérama
« Elle s'appelle Carla Del Ponte. Procureur du Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie, elle pourchasse les criminels de guerre encore en fuite, comme Radovan Karadzic ou Ratko Mladic. Coincée entre le manque de coopération de certains Etats des Balkans et l'espoir tremblant des veuves et mères de Srebrenica, madame le procureur doit affronter en prime un redoutable ennemi : le temps. En effet, son deuxième et dernier mandat prendra fin en septembre 2007. Sa caméra sur l'épaule, Marcel Schüpbach a suivi cette femme de longs mois durant, de ses bureaux à La Haye aux voyages officiels à Zagreb, en Croatie, en passant par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il en rapporte un documentaire ponctuellement un peu technique mais passionnant dans l'ensemble. Ou comment Carla Del Ponte, l'une des femmes les mieux protégées au monde, constamment entourée, est aussi un être profondément seul. Face à l'immense soif de justice qu'elle se doit d'étancher, l'impuissance est pour elle le pire des scénarios. On peut regretter que des raisons de sécurité éloignent trop souvent la caméra des réunions confidentielles qui sont le coeur de l'action. Malgré tout, cette chronique d'une justice engagée dans une course contre la montre parvient à nous tenir en haleine. »
Mathilde Blottière, Télérama
SEANCE UNIQUE
Lundi 17 mars à 20h30