PROGRAMMATION MARS 2009
France, 1973, 1h20
Le commentaire du film est entièrement composé d’extraits de la première édition du livre La Société du spectacle (1967). Le texte et les images de ce film constituent un ensemble cohérent ; mais les images n’y sont jamais la simple illustration directe de son propos – et d’autant moins une démonstration. L’emploi des images est ici orienté par le principe du détournement, que les situationnistes ont défini comme la communication qui peut « contenir sa propre critique ». Ceci est vrai pour l’utilisation de quelques séquences de films préexistants et des actualités, ou même pour des photographies filmées, qui avaient déjà été publiées ailleurs. On pourra donc voir ceci à la fois comme un film historique, un western, un film d’amour, un film de guerre, etc. Et c’est également un film qui, comme la société dont il traite, présente nombre de traits comiques. En parlant de l’ordre spectaculaire, et de la souveraineté de la marchandise qu’il sert, on parle aussi bien de ce que cache cet ordre : les luttes de classes et les tendances à la vie réelle historique, la révolution et ses échecs passés, et les responsabilités dans ses échecs.
SEANCES
Mardi 17 mars à 20h30
Vendredi 27 mars à 20h
Mardi 31 mars à 19h
VENDREDI 27 MARS À 20H • SÉANCE SUIVIE D’UNE INTERVENTION DE GUY-CLAUDE MARIE SUR LE PASSAGE DE GUY DEBORD À TRAVERS LE CHAMP DE LA CRÉATION CINÉMATOGRAPHIQUE.
GUY-CLAUDE MARIE : CINÉMA LE CRATÈRE (TOULOUSE), ADMINISTRATEUR DU GNCR (GROUPEMENT NATIONAL DES CINÉMAS DE RECHERCHE), AUTEUR D’UNE THÈSE SUR GUY DEBORD « GUY DEBORD : DE SON CINÉMA EN SON ART ET EN SON TEMPS, QUELQUES PIÈCES D’UN PUZZLE AUX LIMITES INCERTAINES »
Vendredi 27 mars à 20h
Mardi 31 mars à 19h
VENDREDI 27 MARS À 20H • SÉANCE SUIVIE D’UNE INTERVENTION DE GUY-CLAUDE MARIE SUR LE PASSAGE DE GUY DEBORD À TRAVERS LE CHAMP DE LA CRÉATION CINÉMATOGRAPHIQUE.
GUY-CLAUDE MARIE : CINÉMA LE CRATÈRE (TOULOUSE), ADMINISTRATEUR DU GNCR (GROUPEMENT NATIONAL DES CINÉMAS DE RECHERCHE), AUTEUR D’UNE THÈSE SUR GUY DEBORD « GUY DEBORD : DE SON CINÉMA EN SON ART ET EN SON TEMPS, QUELQUES PIÈCES D’UN PUZZLE AUX LIMITES INCERTAINES »