PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2004
Italie, 1954, 1h34, VOSTF
Avec Richard Basehart, Anthony Quinn, Aldo Silvani, Giulietta Masina
Avec Richard Basehart, Anthony Quinn, Aldo Silvani, Giulietta Masina
Gelsomina, une jeune femme naïve et généreuse, a été vendue par sa mère à un bateleur de foire brutal et obtus, Zampano, qui accomplit un numéro de briseur de chaînes sur les places publiques. A bord d'un étrange équipage - une moto à trois roues aménagée en roulotte - le couple sillonne les routes d'Italie, menant la rude et triste vie des forains.
C'est par ce film insolite que Federico Fellini se fit connaître en France. Il avait déjà réalisé Les Feux du music-hall (en collaboration avec Alberto Lattuada), Courrier du cœur, Les Vitelloni et un sketch ("Agence matrimoniale") du film L'amour à la ville. Au départ, pourtant, aucun distributeur ne voulait prendre en charge La Strada, œuvre considérée comme trop éloignée des conventions dramatiques traditionnelles. Un miracle se produisit : la critique et le public se retrouvèrent unanimement élogieux. On qualifia Giulietta Masina de "Charlot féminin".
« Gelsomina et Le Fou, écrivit André Bazin, entraînent autour d'eux un "aura" de merveilleux qui déroute et irrite Zampano. Mais ce merveilleux n'est ni surnaturel, ni gratuit ni même "poétique", il apparaît comme une qualité possible de la nature. » Quant à Jean de Baroncelli, il affirmait : « La Strada est comme une transfiguration du néo-réalisme. Tout y est quotidien, familier, parfaitement plausible. Cette histoire de saltimbanque à l'apparence d'un fait-divers, pourtant nous sommes aux confins de l'étrange, sinon du fantastique. » Pour Geneviève Agel (in "Les chemins de Fellini"), quatre scènes (la procession, la découverte de l'enfant malade, l'hébergement au couvent et la mort du Fou) sont les quatre jalons qui marquent « la procession spirituelle de la jeune femme ».
C'est par ce film insolite que Federico Fellini se fit connaître en France. Il avait déjà réalisé Les Feux du music-hall (en collaboration avec Alberto Lattuada), Courrier du cœur, Les Vitelloni et un sketch ("Agence matrimoniale") du film L'amour à la ville. Au départ, pourtant, aucun distributeur ne voulait prendre en charge La Strada, œuvre considérée comme trop éloignée des conventions dramatiques traditionnelles. Un miracle se produisit : la critique et le public se retrouvèrent unanimement élogieux. On qualifia Giulietta Masina de "Charlot féminin".
« Gelsomina et Le Fou, écrivit André Bazin, entraînent autour d'eux un "aura" de merveilleux qui déroute et irrite Zampano. Mais ce merveilleux n'est ni surnaturel, ni gratuit ni même "poétique", il apparaît comme une qualité possible de la nature. » Quant à Jean de Baroncelli, il affirmait : « La Strada est comme une transfiguration du néo-réalisme. Tout y est quotidien, familier, parfaitement plausible. Cette histoire de saltimbanque à l'apparence d'un fait-divers, pourtant nous sommes aux confins de l'étrange, sinon du fantastique. » Pour Geneviève Agel (in "Les chemins de Fellini"), quatre scènes (la procession, la découverte de l'enfant malade, l'hébergement au couvent et la mort du Fou) sont les quatre jalons qui marquent « la procession spirituelle de la jeune femme ».
SEANCES
MARDI 7 SEPTEMBRE A 20H30
MERCREDI 8 SEPTEMBRE A 14H30
VENDREDI 10 SEPTEMBRE A 18H30
SAMEDI 11 SEPTEMBRE A 19H
DIMANCHE 12 SEPTEMBRE A 16H30
MERCREDI 8 SEPTEMBRE A 14H30
VENDREDI 10 SEPTEMBRE A 18H30
SAMEDI 11 SEPTEMBRE A 19H
DIMANCHE 12 SEPTEMBRE A 16H30