PROGRAMMATION JANVIER 2007
USA, 1954, 1h28, VOSTF
Avec Grace Kelly, Ray Milland, Robert Cummings, Anthony Dawson, Leo Britt
Avec Grace Kelly, Ray Milland, Robert Cummings, Anthony Dawson, Leo Britt
Wendice, trompé par sa femme Margot, décide de la supprimer pour hériter de sa fortune. Pour détourner les soupçons, il s’adresse pour l’exécution à un ancien camarade de classe qu’il fait chanter. Mais c’est la "victime" qui tue son bourreau... Première collaboration entre le maître du suspense et Grace Kelly pour ce huis-clos magistral.
« Une évidente similitude dans les données de base avec Suspicion, Rebecca, et Notorious est pourtant ce qui frappe d’abord dans Dial M for Murder : une femme innocente est l'objet d’un complot dont les tentacules diaboliques se referment peu à peu sur elle. Mais la similitude s’arrête là : dans Suspicion, l’héroïne flairait le complot (en fin de compte d’ailleurs imaginaire), et le thème du film était surtout la lutte de l’amour et de la confiance contre la peur ; dans Rebecca et Notorious, elle présentait la machination et vivait dans le malaise. Dans Dial M for Murder, Grace Kelly n’a ni doute, ni flair, ni pressentiment, ni presque de malaise jusqu'à quelques minutes de la fin où elle apprend tout à la fois, que son mari est un monstre et que c’est lui qui avait armé la main qui devait l’assassiner. Son rôle demeure de bout en bout purement passif. Ce qui semble avoir retenu Hitchcock dans ce film, c’est le détail d’une machination démoniaque,ce sont les rouages d’une mécanique tellement bien conçue qu’elle contenait implicitement une seconde détente en cas d’échec : le mari en effet n’ayant pas réussi à faire tuer sa femme par procuration va s’arranger pour qu’elle soit accusée du meurtre accidentel de ce procurateur et condamnée à mort par la justice... »
Jacques Doniol-Valcroze, Les Cahiers du cinéma
« Une évidente similitude dans les données de base avec Suspicion, Rebecca, et Notorious est pourtant ce qui frappe d’abord dans Dial M for Murder : une femme innocente est l'objet d’un complot dont les tentacules diaboliques se referment peu à peu sur elle. Mais la similitude s’arrête là : dans Suspicion, l’héroïne flairait le complot (en fin de compte d’ailleurs imaginaire), et le thème du film était surtout la lutte de l’amour et de la confiance contre la peur ; dans Rebecca et Notorious, elle présentait la machination et vivait dans le malaise. Dans Dial M for Murder, Grace Kelly n’a ni doute, ni flair, ni pressentiment, ni presque de malaise jusqu'à quelques minutes de la fin où elle apprend tout à la fois, que son mari est un monstre et que c’est lui qui avait armé la main qui devait l’assassiner. Son rôle demeure de bout en bout purement passif. Ce qui semble avoir retenu Hitchcock dans ce film, c’est le détail d’une machination démoniaque,ce sont les rouages d’une mécanique tellement bien conçue qu’elle contenait implicitement une seconde détente en cas d’échec : le mari en effet n’ayant pas réussi à faire tuer sa femme par procuration va s’arranger pour qu’elle soit accusée du meurtre accidentel de ce procurateur et condamnée à mort par la justice... »
Jacques Doniol-Valcroze, Les Cahiers du cinéma
SEANCES
Jeudi 4 janvier à 18h30
Samedi 6 janvier à 20h30
Dimanche 7 janvier à 16h30
Samedi 6 janvier à 20h30
Dimanche 7 janvier à 16h30