PROGRAMMATION DÉCEMBRE 2007
URSS, 1925, 1h03, muet
avec Levchin, Vladimir Barsky, Alexandre Antonov, Gregory Alexandrov
avec Levchin, Vladimir Barsky, Alexandre Antonov, Gregory Alexandrov
En janvier 1905, éclate la première révolution russe, suivie le 14 juin de la révolte des marins du "Potemkine". Ce qui au départ s'annonçait comme une petite protestation d'un équipage lassé et furieux de n'avoir à manger que de la viande pourrie a dégénéré en une véritable insurrection dans le port d'Odessa.
« Au théâtre Bolchoï de Moscou, le 21 décembre 1925, était projeté pour la première fois Le Cuirassé Potemkine, deuxième long-métrage de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, jeune cinéaste de 27 ans remarqué pour sa nouvelle théorie du montage. C’était un film de commande destiné à commémorer la révolution de 1905, annonciatrice de celle d’octobre 1917. La réussite esthétique de "Potemkine" fut telle que l’art cinématographique s’en trouva bouleversé. » Lionel Richard, Le Monde diplomatique.
« Film certes militant, mais ô combien pétri de fraternité et de générosité humaine, Le Cuirassé Potemkine s’impose par son lyrisme éperdu et par la somptuosité de ses images. Prises de vue du navire sous des angles audacieux qui magnifient la majesté de ses lignes et sa puissance destructrice. Gros plans sur les visages, puissamment expressifs, comme toujours chez Eisenstein… Morceau de bravoure : la scène du landau qui dévale les escaliers d’Odessa sous les salves des soldats tsaristes ; la mort du chef des mutins, traîtreusement abattu. Impossible d’y résister, même si leur grandiloquence et leur théâtralité prêtent, aujourd’hui, à sourire. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
« Au théâtre Bolchoï de Moscou, le 21 décembre 1925, était projeté pour la première fois Le Cuirassé Potemkine, deuxième long-métrage de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, jeune cinéaste de 27 ans remarqué pour sa nouvelle théorie du montage. C’était un film de commande destiné à commémorer la révolution de 1905, annonciatrice de celle d’octobre 1917. La réussite esthétique de "Potemkine" fut telle que l’art cinématographique s’en trouva bouleversé. » Lionel Richard, Le Monde diplomatique.
« Film certes militant, mais ô combien pétri de fraternité et de générosité humaine, Le Cuirassé Potemkine s’impose par son lyrisme éperdu et par la somptuosité de ses images. Prises de vue du navire sous des angles audacieux qui magnifient la majesté de ses lignes et sa puissance destructrice. Gros plans sur les visages, puissamment expressifs, comme toujours chez Eisenstein… Morceau de bravoure : la scène du landau qui dévale les escaliers d’Odessa sous les salves des soldats tsaristes ; la mort du chef des mutins, traîtreusement abattu. Impossible d’y résister, même si leur grandiloquence et leur théâtralité prêtent, aujourd’hui, à sourire. »
Xavier Lacavalerie, Télérama
SEANCE UNIQUE
Mardi 4 décembre à 20h30