PROGRAMMATION JUIN 2011
USA, 1948, 1h46, VOSTF
avec John Wayne, Harry Carey Jr., Pedro Armendariz
avec John Wayne, Harry Carey Jr., Pedro Armendariz
Trois bandits sont poursuivis par le shérif de la ville de Welcome après y avoir attaqué une banque. Cernés, blessés, épuisés, assoiffés, ils errent dans le désert Mojave et rencontrent une femme saisie par les douleurs de l'enfantement. Elle meurt en faisant promettre aux trois hommes de s'occuper du bébé...
« Le sujet, plutôt mélodramatique, de ce western sans cavalerie ni combat contre les Indiens pouvait inquiéter n'importe quel spécialiste du film d'action... Pas John Ford, qui réalise avec cette fable biblique un miracle de générosité et d'émotion. Il n'élude aucune situation larmoyante, mais les ponctue de traits d'humour chaleureux. De Welcome à New Jerusalem, il construit l'itinéraire de ces Rois mages d'occasion comme un chemin parsemé d'embûches qui mène à la rédemption. Souvent sous-estimé, Le Fils du désert est un des films les plus attachants du maître du western. »
Gérard Camy, Télérama
« Le film allie, de façon incroyable, le symbolisme métaphysique qui était au coeur du Mouchard et de Dieu est mort et la (fausse) simplicité formelle des récits de l'Ouest vers lesquels le cinéaste va revenir. Mais cet alliage d'éléments hétérogènes confère au film une densité hallucinante, comme si tout Ford, son catholicisme et sa vision hyperlucide de l'Histoire et de ses rapports avec la mythologie, s'y retrouvait. »
Jean-François Rauger, Le Monde
« Le sujet, plutôt mélodramatique, de ce western sans cavalerie ni combat contre les Indiens pouvait inquiéter n'importe quel spécialiste du film d'action... Pas John Ford, qui réalise avec cette fable biblique un miracle de générosité et d'émotion. Il n'élude aucune situation larmoyante, mais les ponctue de traits d'humour chaleureux. De Welcome à New Jerusalem, il construit l'itinéraire de ces Rois mages d'occasion comme un chemin parsemé d'embûches qui mène à la rédemption. Souvent sous-estimé, Le Fils du désert est un des films les plus attachants du maître du western. »
Gérard Camy, Télérama
« Le film allie, de façon incroyable, le symbolisme métaphysique qui était au coeur du Mouchard et de Dieu est mort et la (fausse) simplicité formelle des récits de l'Ouest vers lesquels le cinéaste va revenir. Mais cet alliage d'éléments hétérogènes confère au film une densité hallucinante, comme si tout Ford, son catholicisme et sa vision hyperlucide de l'Histoire et de ses rapports avec la mythologie, s'y retrouvait. »
Jean-François Rauger, Le Monde
Séances
jeudi 30 juin à 21h
dimanche 3 juillet à 19h
mercredi 6 juillet à 19h
dimanche 10 juillet à 21h
dimanche 3 juillet à 19h
mercredi 6 juillet à 19h
dimanche 10 juillet à 21h