PROGRAMMATION MAI 2008
France, 1968, 1h35
Émile Rousseau et Patricia Lumumba s'interrogent sur les sons et les images, et sur leur relation à la cause des peuples. Avec une désinvolture subversive, ils parlent du cinéma, de la télévision, des journaux, de la politique. Conçu pour la télévision mais refusé après mai 1968, Le Gai Savoir avec La Chinoise inaugurent une série de films expérimentaux et militants tels les Ciné-tracts, Pravda, Vent d'Est ou Luttes en Italie.
« (…) Dès 1967, [Jean-Luc Godard] avait commencé de tourner un film qui est déjà du cinéma d’après-Mai : Le Gai Savoir, plus encore que One + One ou les Ciné-tracts, inaugure un travail de mise en crise radicale des procédures du cinéma, très différente des jeux critiques de la période précédente. Quand beaucoup d’autres, dans l’ambiance militante de l’époque, se lancent dans des films politiques, lui cherche ce que signifie filmer politiquement. »
Jean-Michel Frodon, « Quand Jean-Luc Godard prenait le maquis du cinéma », Cahiers du cinéma, février 2003.
« Le Gai Savoir est une forme d’adieu. La nuit du studio, le silence de caveau du studio, cette jeunesse apeurée, écoeurée, avide de liberté et de dogme, tout s’inscrit en nous, spectateur lointain, inséparable de ce qui allait devenir de chacun : errements des années de plomb qui vont succéder à 68 et rupture totale de Godard transformé en animateur du groupe Dziga Vertov. »
Philippe Azoury, Les Inrockuptibles, 2007.
« (…) Dès 1967, [Jean-Luc Godard] avait commencé de tourner un film qui est déjà du cinéma d’après-Mai : Le Gai Savoir, plus encore que One + One ou les Ciné-tracts, inaugure un travail de mise en crise radicale des procédures du cinéma, très différente des jeux critiques de la période précédente. Quand beaucoup d’autres, dans l’ambiance militante de l’époque, se lancent dans des films politiques, lui cherche ce que signifie filmer politiquement. »
Jean-Michel Frodon, « Quand Jean-Luc Godard prenait le maquis du cinéma », Cahiers du cinéma, février 2003.
« Le Gai Savoir est une forme d’adieu. La nuit du studio, le silence de caveau du studio, cette jeunesse apeurée, écoeurée, avide de liberté et de dogme, tout s’inscrit en nous, spectateur lointain, inséparable de ce qui allait devenir de chacun : errements des années de plomb qui vont succéder à 68 et rupture totale de Godard transformé en animateur du groupe Dziga Vertov. »
Philippe Azoury, Les Inrockuptibles, 2007.
SEANCE UNIQUE
Dimanche 25 mai à 21h