PROGRAMMATION NOVEMBRE 2005
Japon, 1962, 1h53, VOSTF
avec Keiji Sada, Shinichiro Mikami, Shima Iwashita, Chishu Ryu
avec Keiji Sada, Shinichiro Mikami, Shima Iwashita, Chishu Ryu
Un expert comptable, veuf, vit avec son fils et sa fille et a quelques amis de son âge. Il arrange le mariage de sa fille avec un jeune homme. Tout se passe comme prévu. Il revoit ses amis. Ils boivent ensemble une fois de plus et il se rend compte qu'il vieillit et qu'il est seul.
"Ce fut le dernier film d'Ozu. Il perdit sa mère, avec laquelle il avait toujours vécu, pendant qu'il l'écrivait. Malade lui-même, il était conscient de sa mort prochaine en le tournant. D'où cette tristesse latente, accompagnée d'une sorte de résignation qu'on sent dans les images. Une dernière fois, Ozu a traité son thème de prédilection : l'érosion de la cellule familiale dans une société japonaise moderne qui cède aux influences occidentales. Composé essentiellement de plans-séquences, sans aucun effet de caméra, le film montre les éléments significatifs du décor urbain et les objets, les gestes usuels de l'intimité familiale. Une chaise vide suffit à exprimer le poids de la solitude. Le récit obéit à un mouvement intérieur, à des signes révélant le vide de l'existence et le néant de la mort. Parvenu au dépouillement le plus extrême, Ozu a disparu en gardant son secret : pourquoi ce style, dénué de toute émotion apparente, arrive-t-il à nous bouleverser ?"
Jacques Siclier, Télérama
"Ce fut le dernier film d'Ozu. Il perdit sa mère, avec laquelle il avait toujours vécu, pendant qu'il l'écrivait. Malade lui-même, il était conscient de sa mort prochaine en le tournant. D'où cette tristesse latente, accompagnée d'une sorte de résignation qu'on sent dans les images. Une dernière fois, Ozu a traité son thème de prédilection : l'érosion de la cellule familiale dans une société japonaise moderne qui cède aux influences occidentales. Composé essentiellement de plans-séquences, sans aucun effet de caméra, le film montre les éléments significatifs du décor urbain et les objets, les gestes usuels de l'intimité familiale. Une chaise vide suffit à exprimer le poids de la solitude. Le récit obéit à un mouvement intérieur, à des signes révélant le vide de l'existence et le néant de la mort. Parvenu au dépouillement le plus extrême, Ozu a disparu en gardant son secret : pourquoi ce style, dénué de toute émotion apparente, arrive-t-il à nous bouleverser ?"
Jacques Siclier, Télérama
SEANCES
jeudi 3 novembre à 18h
dimanche 6 novembre à 21h
lundi 7 novembre à 20h30
dimanche 6 novembre à 21h
lundi 7 novembre à 20h30