PROGRAMMATION OCTOBRE 2006
France, 1980, 1h45
Avec Patrick Norbert, Michel Subor, Nathalie Rosais, Jean-Jacques Aublanc
Avec Patrick Norbert, Michel Subor, Nathalie Rosais, Jean-Jacques Aublanc
Pierre ne vit que pour le bien-être de sa petite soeur Nathalie, avec qui il vit seul, et pourvoit à leurs besoins en commettant divers méfaits. Au cours de l'un d'eux, il fait la connaissance d'un riche promoteur homosexuel qui, contre ses faveurs, lui promet travail et sécurité financière...
« Même s’il pousse un cri libertaire, Gérard Blain, dans son nouveau film, Le Rebelle, fait tout sauf un film politique. Il ne met pas en images une analyse politique dont les étapes conceptuelles seraient converties et orchestrées en noeuds dramatiques. Excluant toute concession au spectaculaire ainsi qu’à l’exotisme misérabiliste, il réalise au contraire un film authentiquement réaliste (on voudrait dire néo-réaliste ou plus précisément rossellinien). On éprouve, à la vision du Rebelle, le sentiment que ce ne sont pas des idées, des caractérisations psychologiques imprimées par l’auteur qui font agir le héros, mais que le metteur en scène tend à donner d’une révolte globale une représentation cinématographique globale. La caméra, tout simplement, restitue quelques étapes d’un itinéraire spirituel, commencé avant l’ouverture même du film : syncrétiquement, l’empreinte physique d’une conscience sur le monde et le jeu des forces qu’elle subit. (…) Gérard Blain a réalisé ici un film ascétique, non pas une oeuvre artistique luxuriante, mais un objet physique et tendu, qui se présente d’un seul tenant, sans plus de profondeur que la pierre. »
Ilian Slakmon, Positif
« Même s’il pousse un cri libertaire, Gérard Blain, dans son nouveau film, Le Rebelle, fait tout sauf un film politique. Il ne met pas en images une analyse politique dont les étapes conceptuelles seraient converties et orchestrées en noeuds dramatiques. Excluant toute concession au spectaculaire ainsi qu’à l’exotisme misérabiliste, il réalise au contraire un film authentiquement réaliste (on voudrait dire néo-réaliste ou plus précisément rossellinien). On éprouve, à la vision du Rebelle, le sentiment que ce ne sont pas des idées, des caractérisations psychologiques imprimées par l’auteur qui font agir le héros, mais que le metteur en scène tend à donner d’une révolte globale une représentation cinématographique globale. La caméra, tout simplement, restitue quelques étapes d’un itinéraire spirituel, commencé avant l’ouverture même du film : syncrétiquement, l’empreinte physique d’une conscience sur le monde et le jeu des forces qu’elle subit. (…) Gérard Blain a réalisé ici un film ascétique, non pas une oeuvre artistique luxuriante, mais un objet physique et tendu, qui se présente d’un seul tenant, sans plus de profondeur que la pierre. »
Ilian Slakmon, Positif
SEANCES
Mercredi 18 octobre à 18h30
Samedi 21 octobre à 16h30
Dimanche 22 octobre à 20h30
Samedi 21 octobre à 16h30
Dimanche 22 octobre à 20h30