PROGRAMMATION AVRIL 2007
Japon, 1954, 1h42, VOSTF
Avec Kazuo Hasegawa, Kyoko Kagawa, Eitaro Shindo
Avec Kazuo Hasegawa, Kyoko Kagawa, Eitaro Shindo
Kyoto au 18ème siècle. Osan, l’épouse du grand imprimeur du Palais impérial, demande à Mohei, l’employé préféré de son mari, de lui consentir un prêt pour aider sa famille. Mohei, qui aime en secret Osan, veut utiliser le sceau de l’imprimeur pour obtenir cet argent. Son projet frauduleux découvert, Mohei se dénonce à son patron. Mais suite à un concours de circonstances, Osan est surprise aux côtés de Mohei. Compromise mais irréprochable, lassées des infidélités de son mari, Osan préfère quitter son foyer. Mohei fuit avec elle, et va être amené, malgré leur différence de classe, à lui déclarer son amour.
« L'oeuvre porte elle aussi la marque du réalisme poétique propre à Mizoguchi. On reste stupéfait par la vérité de la reconstitution, celle par exemple d'un quartier d'affaires à Kyoto ; on demeure émerveillé par l'atmosphère irréelle qu'il sait donner à tant de paysages. Cette intime combinaison n'est pas le fruit du hasard : ''Mizoguchi est très exigeant pour la décoration de ses films. Il faut faire des recherches longtemps à l'avance, trouver des documents précis et exacts, et, si l'on ne peut, créer de toute pièce. Parfois Mizoguchi fait arrêter le tournage pendant des journées entières jusqu'à ce que l'on trouve l'objet qu'il désire absolument... Puis il est capable de dire soudain : ‘Je veux tourner un film irréaliste. L'art n'est pas la simple imitation du réel. Le décor du film doit inspirer aux acteurs l'atmosphère, le cadre de leur vie... Monsieur Mizutani, modifions donc encore un peu.’ '' (Propos recueillis auprès de Hiroshi Mizutani, décorateur attitré des principaux films de Mizoguchi). Ce qui donne le cachet d'authenticité, la force de conviction, la haute valeur artistique des films de Mizoguchi, c'est son exigence dans la création de tous les détails de mise en scène avec le souci de leur utilisation intelligente et juste : le décor, les costumes, la coiffure, les accessoires... Tout, jusqu'à l'accent des personnages, sera scrupuleusement surveillé, vérifié. ''Mizoguchi réalise avec beaucoup de réalisme des choses irréelles. Il parle avec beaucoup de vérité des choses poétiques'' »
VE-HO, extrait de Mizoguchi, Éditions Universitaires
« L'oeuvre porte elle aussi la marque du réalisme poétique propre à Mizoguchi. On reste stupéfait par la vérité de la reconstitution, celle par exemple d'un quartier d'affaires à Kyoto ; on demeure émerveillé par l'atmosphère irréelle qu'il sait donner à tant de paysages. Cette intime combinaison n'est pas le fruit du hasard : ''Mizoguchi est très exigeant pour la décoration de ses films. Il faut faire des recherches longtemps à l'avance, trouver des documents précis et exacts, et, si l'on ne peut, créer de toute pièce. Parfois Mizoguchi fait arrêter le tournage pendant des journées entières jusqu'à ce que l'on trouve l'objet qu'il désire absolument... Puis il est capable de dire soudain : ‘Je veux tourner un film irréaliste. L'art n'est pas la simple imitation du réel. Le décor du film doit inspirer aux acteurs l'atmosphère, le cadre de leur vie... Monsieur Mizutani, modifions donc encore un peu.’ '' (Propos recueillis auprès de Hiroshi Mizutani, décorateur attitré des principaux films de Mizoguchi). Ce qui donne le cachet d'authenticité, la force de conviction, la haute valeur artistique des films de Mizoguchi, c'est son exigence dans la création de tous les détails de mise en scène avec le souci de leur utilisation intelligente et juste : le décor, les costumes, la coiffure, les accessoires... Tout, jusqu'à l'accent des personnages, sera scrupuleusement surveillé, vérifié. ''Mizoguchi réalise avec beaucoup de réalisme des choses irréelles. Il parle avec beaucoup de vérité des choses poétiques'' »
VE-HO, extrait de Mizoguchi, Éditions Universitaires
SEANCES
jeudi 12 avril à 18h30
samedi 14 avril à 18h30
dimanche 15 avril à 21h
samedi 14 avril à 18h30
dimanche 15 avril à 21h