PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2010
Italie, 1972, 2h15, VOSTF
Avec Nino Manfredi, Andrea Balestri, Gina Lollobrigida
RÉÉDITION
Avec Nino Manfredi, Andrea Balestri, Gina Lollobrigida
RÉÉDITION
Comment le menuisier Geppetto, grâce aux bons soins d'une fée, réussit à transformer une pièce de bois en une marionnette articulée puis en un véritable enfant... La première version cinématographique du conte de Carlo Collodi et une des plus grande réussite de Luigi Comencini, mettant en scène Nino Manfredi et Gina Lollobrigida.
« Le monde que traverse Pinocchio est souvent cruel, égoïste, froid, à l'image de ce village en neigé (et antitouristique !) de Toscane où Geppetto vit dans la misère. Son fils, en refusant d'être l'enfant sage souhaité par la fausse bonne fée aux cheveux turquoise, échappe aux contraintes sociales et morales. A la fin, il incite son père à faire de même, lui offrant la possibilité d'une deuxième vie. Le fils devient le guide de son père. C'est simple, émouvant et limpide.»
Jacques Morice, Télérama
« Le film de Comencini propose une lecture matérialiste de Collodi (même les aspects merveilleux du conte sont traités de façon réaliste, un peu à la façon de Pasolini) et le cinéaste insiste sur la liberté, l'insoumission de Pinocchio, plutôt que de faire l'apologie de l'obéissance. Dans le film, la fée n'est pas loin de devenir un personnage négatif. Le choix de Lollobrigida, qui ressemble davantage à une vieille sorcière qu'à une gentille fée, n'était sans doute pas innocent. Ses mauvais rapports sur le tournage avec Andrea Balestri qui interprète Pinocchio, se plaît à raconter Comencini, prouvèrent l'intelligence du jeune garçon et l'excellence de son choix pour le rôle. De son côté, Lollobrigida aurait déclaré après avoir vu le film : "Si j'avais su que ce Pinocchio-là était communiste, je n'aurais pas joué dedans." Sans commentaire. Ajoutons que la direction artistique est admirable, et situe le film, avec les œuvres de Fellini, Pasolini et Visconti de la même période, dans un âge d'or de la production transalpine, quand le savoir-faire unique au monde des techniciens et artisans de Cinecittà était au service de cinéastes en pleine maturité créatrice. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
« Le monde que traverse Pinocchio est souvent cruel, égoïste, froid, à l'image de ce village en neigé (et antitouristique !) de Toscane où Geppetto vit dans la misère. Son fils, en refusant d'être l'enfant sage souhaité par la fausse bonne fée aux cheveux turquoise, échappe aux contraintes sociales et morales. A la fin, il incite son père à faire de même, lui offrant la possibilité d'une deuxième vie. Le fils devient le guide de son père. C'est simple, émouvant et limpide.»
Jacques Morice, Télérama
« Le film de Comencini propose une lecture matérialiste de Collodi (même les aspects merveilleux du conte sont traités de façon réaliste, un peu à la façon de Pasolini) et le cinéaste insiste sur la liberté, l'insoumission de Pinocchio, plutôt que de faire l'apologie de l'obéissance. Dans le film, la fée n'est pas loin de devenir un personnage négatif. Le choix de Lollobrigida, qui ressemble davantage à une vieille sorcière qu'à une gentille fée, n'était sans doute pas innocent. Ses mauvais rapports sur le tournage avec Andrea Balestri qui interprète Pinocchio, se plaît à raconter Comencini, prouvèrent l'intelligence du jeune garçon et l'excellence de son choix pour le rôle. De son côté, Lollobrigida aurait déclaré après avoir vu le film : "Si j'avais su que ce Pinocchio-là était communiste, je n'aurais pas joué dedans." Sans commentaire. Ajoutons que la direction artistique est admirable, et situe le film, avec les œuvres de Fellini, Pasolini et Visconti de la même période, dans un âge d'or de la production transalpine, quand le savoir-faire unique au monde des techniciens et artisans de Cinecittà était au service de cinéastes en pleine maturité créatrice. »
Olivier Père, Les Inrockuptibles
Séances
Mercredi 30 juin à 15h
Dimanche 4 juillet à 18h30
Jeudi 8 juillet à 18h30
Samedi 10 juillet à 21h
Dimanche 4 juillet à 18h30
Jeudi 8 juillet à 18h30
Samedi 10 juillet à 21h