PROGRAMMATION JANVIER 2010
Mexique-USA, 1952, 1h30, VOSTF
Avec Dan O’Herlihy, Jaime Fernandez, Felipe de Alba
Avec Dan O’Herlihy, Jaime Fernandez, Felipe de Alba
Victime d'un naufrage, Robinson Crusoé se voit dans l'obligation de survivre sur une île déserte en compagnie de son chien Rex et d'une petite chatte. Il va, durant ce long séjour (vingt-huit ans), perdre la foi, rencontrer des cannibales, sauver Vendredi, en faire son esclave puis devenir son ami et enfin repartir dans sa patrie. Bunuel n'aimait pas le roman de Defoe, mais attiré par le personnage de Robinson, il fait de son film (le premier qu'il réalise en couleurs) une réflexion sur l'homme seul face à la nature et les rapports maître esclave.
« Depuis L’Age d’or et Un chien andalou, la réputation de Buñuel était celle d’un cinéaste onirique. Lui ne voulait surtout pas d’un Robinson surréaliste. Mais il filme, quand même, rêve et apparitions. Et, bien qu’il s’en défende, il livre moins un film d’aventures qu’une réflexion sur la solitude et la religion. La relation entre Robinson et Vendredi, d’abord maître / esclave, se transforme en camaraderie, les pousse finalement, à travers leurs deux cultures opposées, à se poser la même question : pourquoi Dieu les a-t-il créés… puis abandonnés ? Buñuel, qui aurait préféré tourner l’adaptation d’un autre livre de Defoe, Le Journal de l’année de la peste, s’est plié à la volonté de ses producteurs pour qui le personnage de Robinson Crusoé était un héros. Mais il n’a pu s’empêcher d’en faire un marginal qui ressort de cette aventure complètement athée... »
Philippe Piazzo, Télérama
« Depuis L’Age d’or et Un chien andalou, la réputation de Buñuel était celle d’un cinéaste onirique. Lui ne voulait surtout pas d’un Robinson surréaliste. Mais il filme, quand même, rêve et apparitions. Et, bien qu’il s’en défende, il livre moins un film d’aventures qu’une réflexion sur la solitude et la religion. La relation entre Robinson et Vendredi, d’abord maître / esclave, se transforme en camaraderie, les pousse finalement, à travers leurs deux cultures opposées, à se poser la même question : pourquoi Dieu les a-t-il créés… puis abandonnés ? Buñuel, qui aurait préféré tourner l’adaptation d’un autre livre de Defoe, Le Journal de l’année de la peste, s’est plié à la volonté de ses producteurs pour qui le personnage de Robinson Crusoé était un héros. Mais il n’a pu s’empêcher d’en faire un marginal qui ressort de cette aventure complètement athée... »
Philippe Piazzo, Télérama
SEANCES
Mercredi 6 janvier à 21h
Samedi 9 janvier à 19h
Dimanche 10 janvier à 20h30
Samedi 9 janvier à 19h
Dimanche 10 janvier à 20h30