PROGRAMMATION OCTOBRE 2006
Chine, 2000, 2h20, VOSTF
Avec Hongbo Jiang, Teruyuki Kagawa
Avec Hongbo Jiang, Teruyuki Kagawa
Dans un village reculé, miraculeusement épargné, d'une Chine occupée par l'armée nippone, Ma Dasan, un paysan, est menacé une nuit par des soldats de l'Armée chinoise. Ceux-ci lui confient deux sacs à l'intérieur desquels se trouvent un prisonnier japonais et son interprète chinois.
Dasan et sa maîtresse, une jeune veuve enceinte, cachent les prisonniers et en prennent soin. Malgré la hargne du Japonais, une certaine humanité s'insinue dans leur relation, en partie grâce aux traductions volontairement erronées de l'interprète qui cherche à sauver sa propre vie en amadouant les villageois.
Six mois s'écoulent. La famine s'empare du village et les habitants, ne sachant plus quoi faire de leurs prisonniers, décident de les mettre à mort. Or, aucun d'entre eux n'accepte de prendre la responsabilité d'un tel acte.
« (…) Mais le film est aussi une très belle oeuvre sur la guerre dans laquelle chaque homme est sans cesse confronté à la pression de son milieu. Une influence qui peut expliquer bien des horreurs commises en ces temps mouvementés, fatalité parfaitement illustrée par la scène de l’exécution finale. Chez Jiang Wen, toute grandiloquence est cependant bannie au profit d’un humour qui désamorce la portée dramatique de certaines situations. Il utilise ainsi toutes les possibilités du quiproquo lors des scènes avec l’interprète chinois qui, pour sauver sa peau, remplace allègrement les insultes du prisonnier japonais kamikaze par des compliments. Il faut voir la gueule ahurie du soldat nippon lorsqu’il constate que les villageois répondent par des sourires à ses jurons. On mesure alors la dimension tragi-comique de cette fable humaniste à laquelle Jiang Wen insuffle un lyrisme audacieux. »
Elysabeth François, Chronic’art
Dasan et sa maîtresse, une jeune veuve enceinte, cachent les prisonniers et en prennent soin. Malgré la hargne du Japonais, une certaine humanité s'insinue dans leur relation, en partie grâce aux traductions volontairement erronées de l'interprète qui cherche à sauver sa propre vie en amadouant les villageois.
Six mois s'écoulent. La famine s'empare du village et les habitants, ne sachant plus quoi faire de leurs prisonniers, décident de les mettre à mort. Or, aucun d'entre eux n'accepte de prendre la responsabilité d'un tel acte.
« (…) Mais le film est aussi une très belle oeuvre sur la guerre dans laquelle chaque homme est sans cesse confronté à la pression de son milieu. Une influence qui peut expliquer bien des horreurs commises en ces temps mouvementés, fatalité parfaitement illustrée par la scène de l’exécution finale. Chez Jiang Wen, toute grandiloquence est cependant bannie au profit d’un humour qui désamorce la portée dramatique de certaines situations. Il utilise ainsi toutes les possibilités du quiproquo lors des scènes avec l’interprète chinois qui, pour sauver sa peau, remplace allègrement les insultes du prisonnier japonais kamikaze par des compliments. Il faut voir la gueule ahurie du soldat nippon lorsqu’il constate que les villageois répondent par des sourires à ses jurons. On mesure alors la dimension tragi-comique de cette fable humaniste à laquelle Jiang Wen insuffle un lyrisme audacieux. »
Elysabeth François, Chronic’art
SEANCES
Vendredi 6 octobre à 20h30
Samedi 7 octobre à 18h30
Dimanche 8 octobre à 20h45
Lundi 9 octobre à 20h30
Samedi 7 octobre à 18h30
Dimanche 8 octobre à 20h45
Lundi 9 octobre à 20h30