PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2010
Japon, 1960, 2h31, VOSTF
Avec Toshiro Mifune, Takeshi Kato, Masayuki Mori
Avec Toshiro Mifune, Takeshi Kato, Masayuki Mori
Afin de venger l'assassinat de son père, déguisé à l'époque en suicide, éliminé pour avoir démasqué la corruption régnant au sein d'une grande société publique, Nishi devient le secrétaire du vice-président de la compagnie, avant d'en épouser la fille... L’un des meilleurs films noirs du maître.
« Même s’il va très loin dans ses accusations, Kurosawa n’entend pas réaliser un film ouvertement politique et emprunte la forme du récit policier. Particulièrement dense, la dramaturgie des Salauds dorment en paix évoque à la fois le film noir, la tragédie et le mélodrame. Certains éléments viennent d’Hamlet (les mises en scènes du héros organisées pour déstabiliser ses ennemis et démasquer les assassins de son père), tandis que l’atmosphère générale du film fait penser à une certaine tradition du polar social. Cependant, la somptuosité de la mise en scène (le film est en TohoScope noir et blanc), la précision du cadre, la composition quasi picturale des plans n’appartiennent qu’à l’auteur des Sept Samouraïs, et démontrent s’il en était besoin que son génie d’esthète ne se limite pas à un certain talent pour le calligraphisme ou la reconstitution historique. »
Olivier Père, Les inrockuptibles
« Doté d'une intrigue touffue, ce film d'une richesse rare rappelle que le cinéaste japonais fut aussi un grand réalisateur de films noirs. »
Samuel Douhaire, Libération
« Même s’il va très loin dans ses accusations, Kurosawa n’entend pas réaliser un film ouvertement politique et emprunte la forme du récit policier. Particulièrement dense, la dramaturgie des Salauds dorment en paix évoque à la fois le film noir, la tragédie et le mélodrame. Certains éléments viennent d’Hamlet (les mises en scènes du héros organisées pour déstabiliser ses ennemis et démasquer les assassins de son père), tandis que l’atmosphère générale du film fait penser à une certaine tradition du polar social. Cependant, la somptuosité de la mise en scène (le film est en TohoScope noir et blanc), la précision du cadre, la composition quasi picturale des plans n’appartiennent qu’à l’auteur des Sept Samouraïs, et démontrent s’il en était besoin que son génie d’esthète ne se limite pas à un certain talent pour le calligraphisme ou la reconstitution historique. »
Olivier Père, Les inrockuptibles
« Doté d'une intrigue touffue, ce film d'une richesse rare rappelle que le cinéaste japonais fut aussi un grand réalisateur de films noirs. »
Samuel Douhaire, Libération
Séances
Mercredi 15 septembre à 20h30
Dimanche 19 septembre à 16h30
Lundi 20 septembre à 20h30
Dimanche 19 septembre à 16h30
Lundi 20 septembre à 20h30