PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2009
USA, 1996, 1h58, VOSTF
Avec Alec Baldwin, Kevin Spacey, Winona Ryder
Avec Alec Baldwin, Kevin Spacey, Winona Ryder
A la recherche de Shakespeare à travers la mise en scene de "Richard III" par un shakespearien convaincu, Al Pacino, qui a déjà incarné par deux fois la pièce la plus populaire du dramaturge, et qui s'interroge avec humour et passion sur l'art et la manière d'aborder un tel rôle, nous entraîne dans les coulisses de son théâtre intime pour nous faire partager sa passion de comédien.
« Les vrais débuts d'Al Pacino cinéaste ont les dehors modestes d'un projet pédagogique. D'emblée, le générique corrige le titre King Richard en Looking for Richard : il ne s'agira donc pas d'une mise en scène définitive de Richard III, mais d'un travail préparatoire, d'une quête, d'un lent cheminement pour arriver à la pièce. Si Pacino a manifestement quelques idées bien arrêtées sur la manière de représenter Shakespeare, il n'en bute pas moins sur un problème plus immédiat d'acteur et de metteur en scène : comment le faire entendre ? En effet, le film part d'un constat, que s'empresse de confirmer, avec une facilité prévisible, un micro-trottoir dans Manhattan : l'Amérique résiste à Shakespeare, qui inhibe ses acteurs et ennuie son public. Ses œuvres sont un bloc qui décourage à force de langage archaïque, de valeurs obsolètes, de références obscures. Et pourtant, Shakespeare hante et complexe l'Amérique comme un résidu persistant d'Angleterre. Richard III est l'histoire d'un usurpateur, et Pacino, acteur américain, dramatise ici une quête de légitimité théâtrale : le prégénérique le voit entrer en scène, dans la peau du rôle, mais dans ses oripeaux new-yorkais, avec pour seul public un Shakespeare en costume élisabéthain qui demande à voir... A l'arrivée, un film aussi ludique qu'ambitieux, léger que profond. »
Serge Chauvin, Les Inrockuptibles
« Les vrais débuts d'Al Pacino cinéaste ont les dehors modestes d'un projet pédagogique. D'emblée, le générique corrige le titre King Richard en Looking for Richard : il ne s'agira donc pas d'une mise en scène définitive de Richard III, mais d'un travail préparatoire, d'une quête, d'un lent cheminement pour arriver à la pièce. Si Pacino a manifestement quelques idées bien arrêtées sur la manière de représenter Shakespeare, il n'en bute pas moins sur un problème plus immédiat d'acteur et de metteur en scène : comment le faire entendre ? En effet, le film part d'un constat, que s'empresse de confirmer, avec une facilité prévisible, un micro-trottoir dans Manhattan : l'Amérique résiste à Shakespeare, qui inhibe ses acteurs et ennuie son public. Ses œuvres sont un bloc qui décourage à force de langage archaïque, de valeurs obsolètes, de références obscures. Et pourtant, Shakespeare hante et complexe l'Amérique comme un résidu persistant d'Angleterre. Richard III est l'histoire d'un usurpateur, et Pacino, acteur américain, dramatise ici une quête de légitimité théâtrale : le prégénérique le voit entrer en scène, dans la peau du rôle, mais dans ses oripeaux new-yorkais, avec pour seul public un Shakespeare en costume élisabéthain qui demande à voir... A l'arrivée, un film aussi ludique qu'ambitieux, léger que profond. »
Serge Chauvin, Les Inrockuptibles
SEANCES
Jeudi 2 juillet à 19h
Mercredi 8 juillet à 21h
Vendredi 10 juillet à 21h
Mercredi 8 juillet à 21h
Vendredi 10 juillet à 21h