PROGRAMMATION FÉVRIER 2010
USA, 1996, 2h15, VOSTF, int -12 ans
avec Bill Pullman, Patricia Arquette, Balthazar Getty, Robert Blake
avec Bill Pullman, Patricia Arquette, Balthazar Getty, Robert Blake
Au milieu d’une banlieue vide vivent en silence un homme et une femme. Un jour, ils découvrent une cassette vidéo sur le perron : on les filme. La femme meurt dans un bain de sang…
« En quelques minutes, David Lynch tisse une toile fascinante tirant vers l’abstrait, comme ces tableaux d’Edward Hooper. Le mystère est dans les murs autant – peut être plus – que dans les visages « neutralisés » de Bill Pullman et de Patricia Arquette. On est au bord du vide, retenus par cette vibration du « bizarre dans le quotidien » que le cinéaste maîtrise comme jamais, qu’il étire jusqu’à l’épure et jusqu’au malaise. »
François Gorin, Télérama
« Ce qui traverse les congrès et les compressions de Lost Highway est, définitivement, le fil invisible d’un flux d’énergie sexuelle – telle celle qui galvanise Pete Dayton : « Cet enculé voit plus de chattes qu’une lunette de chiottes », dira, envieux, un des flics qui tentent de suivre l’histoire à la trace, et en perçoit du moins cela. La scène du crâne fendu se savoure, de ce point de vue aussi, comme une véritable miniature du film, chargée d’une tension qui métamorphose impalpablement une villa hollywoodienne en caverne utérine, les personnages cernés par des imagos et des images (vidéo) sexuelles, différées dans l’espace et le temps (ça, le sexe, a eu lieu avant, dans une autre pièce) et qui finiront par exploser sur un coin de table soudain étrangement pubien. Télescopage à distance, coït virtuel : David Lynch touche en plein coeur le présent du cinéma, avec une poésie violente qui nous place à l’avant-garde de notre condition de spectateur. »
Frédéric Strauss, Les Cahiers du Cinéma
« En quelques minutes, David Lynch tisse une toile fascinante tirant vers l’abstrait, comme ces tableaux d’Edward Hooper. Le mystère est dans les murs autant – peut être plus – que dans les visages « neutralisés » de Bill Pullman et de Patricia Arquette. On est au bord du vide, retenus par cette vibration du « bizarre dans le quotidien » que le cinéaste maîtrise comme jamais, qu’il étire jusqu’à l’épure et jusqu’au malaise. »
François Gorin, Télérama
« Ce qui traverse les congrès et les compressions de Lost Highway est, définitivement, le fil invisible d’un flux d’énergie sexuelle – telle celle qui galvanise Pete Dayton : « Cet enculé voit plus de chattes qu’une lunette de chiottes », dira, envieux, un des flics qui tentent de suivre l’histoire à la trace, et en perçoit du moins cela. La scène du crâne fendu se savoure, de ce point de vue aussi, comme une véritable miniature du film, chargée d’une tension qui métamorphose impalpablement une villa hollywoodienne en caverne utérine, les personnages cernés par des imagos et des images (vidéo) sexuelles, différées dans l’espace et le temps (ça, le sexe, a eu lieu avant, dans une autre pièce) et qui finiront par exploser sur un coin de table soudain étrangement pubien. Télescopage à distance, coït virtuel : David Lynch touche en plein coeur le présent du cinéma, avec une poésie violente qui nous place à l’avant-garde de notre condition de spectateur. »
Frédéric Strauss, Les Cahiers du Cinéma
SEANCES
Jeudi 11 février à 18h30
Samedi 13 février à 21h
Samedi 20 février à 14h30
Dimanche 21 février à 20h30
Samedi 13 février à 21h
Samedi 20 février à 14h30
Dimanche 21 février à 20h30