CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JUIN 2015
Japon, 1971, 2h03, VOSTF
avec Kenzo Kawarazaki, Atsuo Nakamura, Nobuko Otowa
VERSION RESTAURÉE
avec Kenzo Kawarazaki, Atsuo Nakamura, Nobuko Otowa
VERSION RESTAURÉE
La Cérémonie, que le réalisateur décrivait comme le film le plus proche de sa vie, effectue une vertigineuse plongée dans les méandres de la généalogie d’une famille nippone en même temps qu’il explore les béances du Japon d’après-guerre.
"...il faudra attendre La Cérémonie, en 1971, pour qu’Oshima accomplisse l’œuvre somme, du point de vue thématique et artistique, sans doute réclamée par sa carrière avant les aventures plus internationales qui viendront ensuite (...) Récit complexe de transmissions (claniques, filiales, sexuelles) très ritualisées, le film repose sur une série de flash-backs qui sont l’occasion, pour le rejeton du clan Sakurada, de revenir sur le destin exemplaire d’une famille japonaise au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Entre les morts et les vivants, les passages sont fluides mais cachés, secrets, obscurs – à l’image d’une mise en scène organisée, théâtrale et distanciée, qui évoque celle du dernier Oshima (celui de Max mon amour et de Tabou) et repose sur des cérémonies familiales ou plus intimes. Comme dans ces derniers films, Oshima travaille une matière faite de suffocation et d’enfermement – L’Empire des sens et sa tyrannie du lien n’est pas loin… Une matière qu’il subvertit à sa manière, dans ce mélange entre une lucidité glacée et une intériorité bouillonnante. Et sans jamais se départir d’un art de la surprise et d’un humour qui font d’Oshima, à l’aube des seventies, l’un des cinéastes les plus singuliers et les moins complaisants de son temps."
Max Robin, Critikat
"...il faudra attendre La Cérémonie, en 1971, pour qu’Oshima accomplisse l’œuvre somme, du point de vue thématique et artistique, sans doute réclamée par sa carrière avant les aventures plus internationales qui viendront ensuite (...) Récit complexe de transmissions (claniques, filiales, sexuelles) très ritualisées, le film repose sur une série de flash-backs qui sont l’occasion, pour le rejeton du clan Sakurada, de revenir sur le destin exemplaire d’une famille japonaise au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. Entre les morts et les vivants, les passages sont fluides mais cachés, secrets, obscurs – à l’image d’une mise en scène organisée, théâtrale et distanciée, qui évoque celle du dernier Oshima (celui de Max mon amour et de Tabou) et repose sur des cérémonies familiales ou plus intimes. Comme dans ces derniers films, Oshima travaille une matière faite de suffocation et d’enfermement – L’Empire des sens et sa tyrannie du lien n’est pas loin… Une matière qu’il subvertit à sa manière, dans ce mélange entre une lucidité glacée et une intériorité bouillonnante. Et sans jamais se départir d’un art de la surprise et d’un humour qui font d’Oshima, à l’aube des seventies, l’un des cinéastes les plus singuliers et les moins complaisants de son temps."
Max Robin, Critikat
Séances
Samedi 13/06 14:30
Dimanche 14/06 21:00
Mercredi 17/06 18:30
Vendredi 19/06 21:00
Dimanche 14/06 21:00
Mercredi 17/06 18:30
Vendredi 19/06 21:00