CYCLE HOLLYWOOD, L'ÂGE D'OR DES STARS • AOÛT- SEPTEMBRE 2015
USA, 1958, 1h48, VOSTF
avec Elizabeth Taylor, Paul Newman, Burl Ives
avec Elizabeth Taylor, Paul Newman, Burl Ives
Dans une riche famille du sud, l’annonce de la maladie incurable du père déchaîne des conflits multipliés par la mésentente entre l’un des fils et sa femme, dont le couple n’a pas d’enfant… Adaptant une pièce de Tennesse Williams à qui il donne une vraie dimension cinématographique par l’utilisation de l’espace, Brooks en traduit l’atmosphère étouffante, mettant à nu les frustrations et les bassesses des êtres et abordant de front tous les aspects de la sexualité, même s’il atténue le thème de l’homosexualité, traité implicitement, ce qui était déjà nouveau pour l’époque. En contrepoint des senteurs fétides qui émanent du cloaque familial, il met en avant la beauté sensuelle, saine et triomphante d’une Elisabeth Taylor en pleine gloire.
"C'est avec une profonde tendresse que le cinéaste décrit les rapports entre Brick et son père, deux êtres qui vont pour la première fois se comprendre. A l'opposé, les enfants de Mae et Cooper symbolisent une Amérique cauchemardesque, repue et hypocrite. Paul Newman est remarquable et Elizabeth Taylor n'a sans doute jamais été aussi belle qu'ici, face à un mari qui cherche à oublier dans les vapeurs du bourbon les souvenirs d'une liaison brisée." André Moreau, Télérama
"Nous nous ici en présence d’un saisissant psychodrame assez nihiliste comprenant des aérations de la pièce tout à fait réussies grâce à d’excellentes idées de mise en scène (le saut de haie dans la scène initiale, l’arrivée de ‘Big Daddy’ à l’aéroport, les points d’orgues dramatiques ponctués par les éclairs de l’orage), un envoûtant et magnifique thème jazzy de André Prévin, un scénario très bien écrit et un casting de premier ordre. Un film à la fin duquel presque tous les personnages sortent grandis par l’explosion de ces conflits envenimés. En effet, toutes les vérités qui auront éclaté au grand jour lors de cette soirée éprouvante auront permis aux personnages de se délivrer de tout ce qui leur pesait sur la conscience, les frustrations, dissimulations et désirs délivrés amenant le calme après la tempête. Le spectateur en sort lui aussi apaisé et content !" Erick Maurel, DVDClassik
"C'est avec une profonde tendresse que le cinéaste décrit les rapports entre Brick et son père, deux êtres qui vont pour la première fois se comprendre. A l'opposé, les enfants de Mae et Cooper symbolisent une Amérique cauchemardesque, repue et hypocrite. Paul Newman est remarquable et Elizabeth Taylor n'a sans doute jamais été aussi belle qu'ici, face à un mari qui cherche à oublier dans les vapeurs du bourbon les souvenirs d'une liaison brisée." André Moreau, Télérama
"Nous nous ici en présence d’un saisissant psychodrame assez nihiliste comprenant des aérations de la pièce tout à fait réussies grâce à d’excellentes idées de mise en scène (le saut de haie dans la scène initiale, l’arrivée de ‘Big Daddy’ à l’aéroport, les points d’orgues dramatiques ponctués par les éclairs de l’orage), un envoûtant et magnifique thème jazzy de André Prévin, un scénario très bien écrit et un casting de premier ordre. Un film à la fin duquel presque tous les personnages sortent grandis par l’explosion de ces conflits envenimés. En effet, toutes les vérités qui auront éclaté au grand jour lors de cette soirée éprouvante auront permis aux personnages de se délivrer de tout ce qui leur pesait sur la conscience, les frustrations, dissimulations et désirs délivrés amenant le calme après la tempête. Le spectateur en sort lui aussi apaisé et content !" Erick Maurel, DVDClassik
Séances
Mardi 25/08 21:00
Jeudi 27/08 19:00
Dimanche 30/08 18:00