EN GUERRES • OCTOBRE 2013
France, 1938, 2h15
avec Pierre Renoir, Lise Delamare, Louis Jouvet, Léon Larive
avec Pierre Renoir, Lise Delamare, Louis Jouvet, Léon Larive
De 1789 à 1792, à Paris, dans le midi de la France, à Coblence et Valmy. La Révolution française vue par Jean Renoir à travers l'histoire d'un groupe marseillais, à l’époque du Front populaire.
Le film, magnifique, lyrique et populaire, envisagé comme une ambitieuse fresque historique, devait initialement durer douze heures. En 1937, Jean Renoir déclare : "Le meilleur sujet, évidemment, serait la vie actuelle : la victoire de mai 1936, les grèves de juin... Ce serait magnifique, mais ce film ne sortira jamais. Alors nous nous sommes rabattus sur l'époque qui offrait le plus de similitude avec la nôtre : la Révolution française".
La Marseillaise est le second film de Jean Renoir dédié au Front Populaire, après La vie est à nous. Il est financé en partie par une souscription publique lancée par la CGT et le Parti Communiste français dont le prix minimum est fixé à deux francs par personne, tarif d'une place de cinéma à l'époque. Les souscripteurs pré-achètent leur place pour la projection du film. Celui-ci sera considéré comme l’aboutissement cinématographique de l’abandon de la ligne politique "classe contre classe" par le PCF et la CGT, de leur ralliement à celle du "Front Populaire" et au modèle que constitue la Révolution française qui devient, à leurs yeux, la matrice de toutes les révolutions, y compris de la Révolution russe.
Le film, magnifique, lyrique et populaire, envisagé comme une ambitieuse fresque historique, devait initialement durer douze heures. En 1937, Jean Renoir déclare : "Le meilleur sujet, évidemment, serait la vie actuelle : la victoire de mai 1936, les grèves de juin... Ce serait magnifique, mais ce film ne sortira jamais. Alors nous nous sommes rabattus sur l'époque qui offrait le plus de similitude avec la nôtre : la Révolution française".
La Marseillaise est le second film de Jean Renoir dédié au Front Populaire, après La vie est à nous. Il est financé en partie par une souscription publique lancée par la CGT et le Parti Communiste français dont le prix minimum est fixé à deux francs par personne, tarif d'une place de cinéma à l'époque. Les souscripteurs pré-achètent leur place pour la projection du film. Celui-ci sera considéré comme l’aboutissement cinématographique de l’abandon de la ligne politique "classe contre classe" par le PCF et la CGT, de leur ralliement à celle du "Front Populaire" et au modèle que constitue la Révolution française qui devient, à leurs yeux, la matrice de toutes les révolutions, y compris de la Révolution russe.
Séances
Jeudi 3 octobre 2013 à 18h30
Dimanche 6 octobre 2013 à 21h
Lundi 14 octobre 2013 à 18h30
Dimanche 6 octobre 2013 à 21h
Lundi 14 octobre 2013 à 18h30