RÉTROSPECTIVE MARLENE DIETRICH • AOÛT-SEPTEMBRE 2013
USA, 1957, 1h35, VOSTF
avec Orson Welles, Charlton Heston, Marlène Dietrich, Janet Leigh
avec Orson Welles, Charlton Heston, Marlène Dietrich, Janet Leigh
Deux policiers rivaux, l'américain Quinlan et le mexicain Vargas enquêtent sur l'explosion d'une bombe ayant fait deux morts à la frontière mexicaine. Quinlan suspecte un certain Sanchez, chez qui sont retrouvés des bâtons de dynamite, mais Vargas soupçonne Quinlan d'avoir caché la dynamite chez Sanchez... La Soif du mal est une merveille où Welles incarne un flic douteux aux moyens peu orthodoxes pour combattre la pègre. Tous les procédés techniques de Welles viennent accentuer ce sentiment d’étrangeté, de monde à la dérive, qui se dégage autour de Quinlan et dans lequel Dietrich fait une courte mais inoubliable apparition.
"C’est un film qui nous humilie un peu parce qu’il est celui d’un homme qui pense beaucoup plus vite que nous, beaucoup mieux et qui nous jette à la figure une image merveilleuse alors que nous sommes encore sous l’éblouissement de la précédente. D’où cette rapidité, ce vertige, cette accélération qui nous entraînent vers l’ivresse."
François Truffaut
"Mêlant les longues prises acrobatiques aux plans courts et aux flashes d’un éclat violent, Welles fait passer à travers tout son film un rythme prodigieux, une sorte de mélodie de la vitesse qui précipite cette aventure vers son dénouement tragique. Tant de sûreté et de force dans l’emploi d’une technique au maniement difficile est celle d’un maître. Sur un petit sujet et dans le genre qu’il est le premier à mépriser, Welles a su néanmoins retrouver la grandeur et nous prouver une fois de plus son génie."
André Bazin
"C’est un film qui nous humilie un peu parce qu’il est celui d’un homme qui pense beaucoup plus vite que nous, beaucoup mieux et qui nous jette à la figure une image merveilleuse alors que nous sommes encore sous l’éblouissement de la précédente. D’où cette rapidité, ce vertige, cette accélération qui nous entraînent vers l’ivresse."
François Truffaut
"Mêlant les longues prises acrobatiques aux plans courts et aux flashes d’un éclat violent, Welles fait passer à travers tout son film un rythme prodigieux, une sorte de mélodie de la vitesse qui précipite cette aventure vers son dénouement tragique. Tant de sûreté et de force dans l’emploi d’une technique au maniement difficile est celle d’un maître. Sur un petit sujet et dans le genre qu’il est le premier à mépriser, Welles a su néanmoins retrouver la grandeur et nous prouver une fois de plus son génie."
André Bazin
Séances
Mercredi 4 septembre 2013 à 19h
Samedi 7 septembre 2013 à 19h
Lundi 9 septembre 2013 à 19h
Samedi 7 septembre 2013 à 19h
Lundi 9 septembre 2013 à 19h