LA FOLLE JOURNÉE : DES CANYONS AUX ÉTOILES • JANVIER 2014
USA, 1957, 1h35, VOSTF
avec Orson Welles, Charlton Heston, Marlène Dietrich, Janet Leigh
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avec Orson Welles, Charlton Heston, Marlène Dietrich, Janet Leigh
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La Soif du mal est une merveille où Welles incarne un flic douteux aux moyens peu orthodoxes pour combattre la pègre. Tous les procédés techniques de Welles viennent accentuer ce sentiment d’étrangeté, de monde à la dérive qui se dégage autour de Quinlan et dans lequel Dietrich fait une courte mais inoubliable apparition. Mancini, qui dès ses débuts a pris ses distances avec la tradition symphonique européenne, inscrit sa partition pour La Soif du mal dans la filiation du jazz West Coast et apporte ici une des premières pierres à l'introduction à grande échelle du jazz dans la musique de cinéma.
"C’est un film qui nous humilie un peu parce qu’il est celui d’un homme qui pense beaucoup plus vite que nous, beaucoup mieux et qui nous jette à la figure une image merveilleuse alors que nous sommes encore sous l’éblouissement de la précédente. D’où cette rapidité, ce vertige, cette accélération qui nous entraînent vers l’ivresse."
François Truffaut
"Mêlant les longues prises acrobatiques aux plans courts et aux flashes d’un éclat violent, Welles fait passer à travers tout son film un rythme prodigieux, une sorte de mélodie de la vitesse qui précipite cette aventure vers son dénouement tragique. Tant de sûreté et de force dans l’emploi d’une technique au maniement difficile est celle d’un maître. Sur un petit sujet et dans le genre qu’il est le premier à mépriser, Welles a su néanmoins retrouver la grandeur et nous prouver une fois de plus son génie."
André Bazin
"C’est un film qui nous humilie un peu parce qu’il est celui d’un homme qui pense beaucoup plus vite que nous, beaucoup mieux et qui nous jette à la figure une image merveilleuse alors que nous sommes encore sous l’éblouissement de la précédente. D’où cette rapidité, ce vertige, cette accélération qui nous entraînent vers l’ivresse."
François Truffaut
"Mêlant les longues prises acrobatiques aux plans courts et aux flashes d’un éclat violent, Welles fait passer à travers tout son film un rythme prodigieux, une sorte de mélodie de la vitesse qui précipite cette aventure vers son dénouement tragique. Tant de sûreté et de force dans l’emploi d’une technique au maniement difficile est celle d’un maître. Sur un petit sujet et dans le genre qu’il est le premier à mépriser, Welles a su néanmoins retrouver la grandeur et nous prouver une fois de plus son génie."
André Bazin
Séances
Jeudi 9 janvier 18h30
Mercredi 15 janvier 18h30
Jeudi 23 janvier 20h45