Le Charme discret de la bourgeoisie

CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JANVIER / FÉVRIER 2018

France, Espagne, Italie, 1972, 1h42
avec Fernando Rey, Bulle Ogier, Delphine Seyrig
NUM • VERSION RESTAURÉE

Un ambassadeur et ses amis arrivent dans la maison où ils sont invités à dîner mais ils se sont trompés de jour. À l’auberge proche, le patron vient de mourir, ils partent... Mangeront-ils ? À cette question existentielle le film cherche à donner une réponse en convoquant une troupe de comédiens admirablement dirigés pour nous faire naviguer entre burlesque, fantastique, mélodrame, boulevard et film intellectuel, sans jamais tomber dans l’un des genres. Poursuivant, plus de trente ans après Un chien andalou sa chasse aux fantasmes, ici de la bourgeoisie et de tous les corps constitués, Buñuel nous propose, avec la complicité de Jean-Claude Carrière, un récit à tiroirs hilarant, comédie sociale métaphysique. Son dernier chef d’œuvre.
"Ce film est une mythologie que Roland Barthes, son contemporain, n'a pas écrite. Il est à la fois l'essence d'une époque, 1972, et de son sujet, la bourgeoisie française. Sur ces deux fronts, nul n'a jamais fait mieux que Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière dans Le Charme discret de la bourgeoisie (qui ressort en copie restaurée)... Dans ce diamant parfaitement taillé, tout est jubilation : l'humour fou des dialogues, la vitesse foudroyante des ellipses, le brio du rythme, la sagacité des aperçus, la cruauté sociale, la crudité sexuelle et l'impériale distribution." O.St Libération (13 juill 2011)

- - mercredi 10/01 14:15 - - lundi 15/01 20:30 * - - mercredi 17/01 14:00 - - vendredi 19/01 16:30 - - dimanche 21/01 14:15

* Séance Vidéodrome, suivie d'une analyse filmique et d'un débat proposés par Antoine Bourg