RÉTROSPECTIVE FASSBINDER • AVRIL-MAI 2018
Allemagne, 1972, 1h25, VOSTF
avec Hans Hirschmüller, Irm Hermann, Hanna Schygulla
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Hans Hirschmüller, Irm Hermann, Hanna Schygulla
NUM • VERSION RESTAURÉE
Hans Epp s’est engagé dans la légion étrangère pour fuir une mère qui le déteste. De retour, piégé par une prostituée, il est exclu de la police. La femme qui l’aime ne peut l’épouser à cause de la différence de classe... Ce mélodrame totalement assumé fut le premier succès critique de Fassbinder, salué pour la simplicité et la qualité du récit qui laisse aux personnages la possibilité de se déployer dans toute leur complexité et toutes leurs nuances. Ce fut aussi le premier film qui prit pour cible avec autant de cohérence les années cinquante, les années Adenauer, fondatrices de l’Allemagne moderne, avec un sens aigu de leur atmosphère grâce à la reconstitution de l’habitat, du mobilier, des couleurs, des vêtements.
"Le Marchand des quatre-saisons a été réalisé après une période où je me suis beaucoup concentré sur le mélodrame de Douglas Sirk, et j'y ai donc mis quelques éléments que j'avais compris. Par exemple, l'histoire avec Karl Scheydt, qui passe une nuit avec la femme du marchand et qui réapparaît plus tard comme employé. Autrefois, je n'aurais certainement pas fait cela, parce que ça m'aurait paru trop "usine à rêves". Et puis tout à coup, j'ai osé le faire. Dorénavant, je vais plutôt raconter des histoires comme cela parce qu'elles me plaisent davantage. Autrefois, les films froids, calculés, stylisés, me plaisaient davantage que ce genre de drames. Depuis, je préfère les mélodrames..." R.W. Fassbinder (1973)
"Le Marchand des quatre-saisons a été réalisé après une période où je me suis beaucoup concentré sur le mélodrame de Douglas Sirk, et j'y ai donc mis quelques éléments que j'avais compris. Par exemple, l'histoire avec Karl Scheydt, qui passe une nuit avec la femme du marchand et qui réapparaît plus tard comme employé. Autrefois, je n'aurais certainement pas fait cela, parce que ça m'aurait paru trop "usine à rêves". Et puis tout à coup, j'ai osé le faire. Dorénavant, je vais plutôt raconter des histoires comme cela parce qu'elles me plaisent davantage. Autrefois, les films froids, calculés, stylisés, me plaisaient davantage que ce genre de drames. Depuis, je préfère les mélodrames..." R.W. Fassbinder (1973)
Séances • Avril-mai 2018
- - dimanche 29/04 21:00 - - samedi 5/05 14:15 - - jeudi 10/05 14:15