NOCTURNE - MUSÉE DES BEAUX ARTS • AVRIL 2013
France, 1986, 1h30
avec Marie Rivière, Béatrice Romand, Carita, Rosette, Vincent Gauthier
avec Marie Rivière, Béatrice Romand, Carita, Rosette, Vincent Gauthier
A deux semaines de ses vacances, Delphine ne sait où aller. Elle vient d'être quittée par Jean-Pierre, et son amie Charlotte, qui devait partir avec elle en Grèce, n'est plus libre. Delphine erre dans Paris, parle avec des copines. Elle accepte d'aller à Cherbourg avec Françoise, chez des amis de celle-ci. Elle se sent mal à l'aise, se tient à l'écart.
"En une succession de jours datés, Eric Rohmer suit les déambulations, les hésitations d'une fille romantique au bord de la trentaine, mal dans sa peau et qui n'arrive pas à s'affirmer. Il filme un univers de banalité quotidienne et, pourtant, ce film, dont le titre prend son sens à la fin, dégage un charme fou, presque magique. Rohmer réussit à conserver ici son style littéraire, alors que, sur un canevas narratif il est vrai bien précis, il a laissé ses comédiens improviser, sans supprimer les gaucheries, les redites, les phrases inachevées. C'est " comme dans la vie " et, pourtant, ce n'est pas du documentaire ou du " cinéma-vérité ". La mise en scène capte avec une belle souplesse les comportements, les mouvements du cœur, l'atmosphère de solitude dans laquelle Delphine semble se complaire. C'est, en fait, du grand art pour transcender le naturel. Marie Rivière est un personnage assez nouveau chez Rohmer, et, en tout cas, extraordinairement attachant."
Jacques Siclier, Télérama
"En une succession de jours datés, Eric Rohmer suit les déambulations, les hésitations d'une fille romantique au bord de la trentaine, mal dans sa peau et qui n'arrive pas à s'affirmer. Il filme un univers de banalité quotidienne et, pourtant, ce film, dont le titre prend son sens à la fin, dégage un charme fou, presque magique. Rohmer réussit à conserver ici son style littéraire, alors que, sur un canevas narratif il est vrai bien précis, il a laissé ses comédiens improviser, sans supprimer les gaucheries, les redites, les phrases inachevées. C'est " comme dans la vie " et, pourtant, ce n'est pas du documentaire ou du " cinéma-vérité ". La mise en scène capte avec une belle souplesse les comportements, les mouvements du cœur, l'atmosphère de solitude dans laquelle Delphine semble se complaire. C'est, en fait, du grand art pour transcender le naturel. Marie Rivière est un personnage assez nouveau chez Rohmer, et, en tout cas, extraordinairement attachant."
Jacques Siclier, Télérama
Séance unique
Jeudi 18 avril 2013 à 20h30