RÉTROSPECTIVE FASSBINDER • AVRIL-MAI 2018
Allemagne, 1982, 1h44, VOSTF
avec Rosel Zech, Hilmar Thate, Cornelia Froboess, Annemarie Düringer
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Rosel Zech, Hilmar Thate, Cornelia Froboess, Annemarie Düringer
NUM • VERSION RESTAURÉE
En 1954, en République fédérale allemande, une ancienne star de la UFA revoit un de ses films, elle en est bouleversée et, très perturbée, cherche à retrouver son passé... Dernier volet de la trilogie allemande à travers le destin de trois femmes. Fassbinder s’appuie sur une intrigue policière dans le style des années 50 avec, au centre, la drogue dont la consommation a ici un sens particulier et terrifiant. C’est l’Allemagne des années d’amnésie volontaire du passé récent. Mais c’est aussi un film sur le cinéma et sa fascination où Fassbinder parcourt, à coup de citations directes, d’allusions, le cinéma allemand dont il utilise les techniques et les codes avec maestria. Et avec un hommage à Sunset Boulevard de Billy Wilder.
"Je suis parti d'une histoire réelle, qui m'a passionné : celle de Zibeli Schmitz, une actrice qui était morte dans les années cinquante d'un problème de drogue. Et j'ai découvert avec stupéfaction qu'une vedette pouvait disparaître : toute la documentation officielle, les recherches judiciaires, s'arrêtaient brutalement sans explication. (...) J'ai fait une véritable enquête de reporter sur cette affaire, parce que c'était ma ville, Munich, et que c'était impensable, qu'une "disparition" médicale de ce genre ne laisse aucune trace... Mais j'ai été obligé de faire de la fiction pour compléter mon enquête, puisque la trace s'arrêtait. J'ai dû inventer la reconstitution." R.W. Fassbinder. Propos recueillis par Guy Hocquenghem pour Libération (février 1982)
"Je suis parti d'une histoire réelle, qui m'a passionné : celle de Zibeli Schmitz, une actrice qui était morte dans les années cinquante d'un problème de drogue. Et j'ai découvert avec stupéfaction qu'une vedette pouvait disparaître : toute la documentation officielle, les recherches judiciaires, s'arrêtaient brutalement sans explication. (...) J'ai fait une véritable enquête de reporter sur cette affaire, parce que c'était ma ville, Munich, et que c'était impensable, qu'une "disparition" médicale de ce genre ne laisse aucune trace... Mais j'ai été obligé de faire de la fiction pour compléter mon enquête, puisque la trace s'arrêtait. J'ai dû inventer la reconstitution." R.W. Fassbinder. Propos recueillis par Guy Hocquenghem pour Libération (février 1982)
Séances • Mai 2018
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