CINÉMA D'HIER ET AUJOURD'HUI • JANVIER / FÉVRIER 2018
USA, 1986, 1h40, VOSTF
avec Kurt Russell, Kim Cattrall, Dennis Dun
NUM • VERSION RESTAURÉE
avec Kurt Russell, Kim Cattrall, Dennis Dun
NUM • VERSION RESTAURÉE
Jack Burton, camionneur ordinaire, est confronté à un puissant sorcier désireux d’épouser Mia Yin, la fiancée de son ami Wang Chi, dans le Chinatown de San Francisco, théâtre de luttes ancestrales entre les forces orientales du Bien et du Mal. Collaborant de nouveau avec Kurt Russell, après New York 1997 et The Thing, pour composer un personnage éponyme qui tient tout à la fois du héros de bandes dessinées et de la figure classique du cinéma d’aventures, John Carpenter rend ici hommage à la vitalité du cinéma hongkongais des années 1980 et à son plus notoire représentant, Tsui Hark, procédant ainsi à un métissage ludique entre film fantastique, film d’arts martiaux et buddy movie.
"John Carpenter scénariste, se met au service de John Carpenter réalisateur, qui s'amuse, pastiche, fait la nique à Indiana Jones, délire dans un décor piégé. Il laisse de côté son moralisme justicier, son angoisse claustrophobe. Il rit de ses fantasmes, donne à sa sauvage cruauté des airs de carnaval. Russell, héros favori de Carpenter, suit le mouvement. Il a perdu sa ligne, sa voix cassée (aurait-il cessé de fumer ?), a gardé ses yeux bleus, a gagné un sourire désarmant. Il dit s'être inspiré de John Wayne, "un formidable acteur, avec un côté bravache qui prêtait à rire". Il représente l'américain bon garçon, dont le pragmatisme au ras des pâquerettes fait gag, au milieu de toute cette magie orientale." C.G. Le Monde (04 sept 1986)
"John Carpenter scénariste, se met au service de John Carpenter réalisateur, qui s'amuse, pastiche, fait la nique à Indiana Jones, délire dans un décor piégé. Il laisse de côté son moralisme justicier, son angoisse claustrophobe. Il rit de ses fantasmes, donne à sa sauvage cruauté des airs de carnaval. Russell, héros favori de Carpenter, suit le mouvement. Il a perdu sa ligne, sa voix cassée (aurait-il cessé de fumer ?), a gardé ses yeux bleus, a gagné un sourire désarmant. Il dit s'être inspiré de John Wayne, "un formidable acteur, avec un côté bravache qui prêtait à rire". Il représente l'américain bon garçon, dont le pragmatisme au ras des pâquerettes fait gag, au milieu de toute cette magie orientale." C.G. Le Monde (04 sept 1986)
Séances • Février 2018
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