CINÉMA D'HIER ET D'AUJOURD'HUI • NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012
France, 2011, 1h24, documentaire
SORTIE NATIONALE
SORTIE NATIONALE
Éclats de voix, éclats de rire, éclats de rage ; bribes de mots, d’images et de mémoire ; paroles du proche et du lointain, d’hier et d’aujourd’hui, d’Afrique, Moyen-Orient, Europe ; maladies disparues, mains de métal, souffle du vent, geste du soleil au couchant, reflets rouge-sang ; rafles policières, cortèges guerriers, cour d’injustice... Calais. Une ligne de front. Une espace d’exception. Pour une cartographie de la violence d’État infligée aux personnes migrantes, de la répétition de la geste coloniale, et du caractère inacceptable du "monde comme il va".
À propos de L'Impossible et Les Éclats par Sylvain George :
"Ce sont des films qui répondent à cette nécessité profonde, propre à chacun, que d’essayer de se re/définir comme individu et être humain, de détruire, re/construire, une relation avec le monde comme avec soi-même. Une urgence qui s’articule avec certaines des réalités les plus cruciales de nos mondes contemporains comme avec celles (enfouies, oubliées, bafouées par l’histoire officielle, collective, individuelle), relevant du passé le plus lointain. Réalités dont il s’agit d’attester, de rendre compte, et vis-à-vis desquelles il s’agit de prendre politiquement position.
Les films comme les livres et autres médiums, peuvent être des “espaces” se situant entre l’expérience et l’expérimentation, des “lieux” de “nulle part”, de “personne” comme dirait Celan, dans lesquels sont remises en jeu les catégories de l’identité et de l’altérité, des processus de subjectivation et de désubjectivation, les agencements et déterminismes de toute sorte... Des films à la lisière des forêts obscures, qui se tiennent sur les seuils, les lignes de front, de feu, dans un entre-deux, entre détermination et indétermination et ce, dans un mouvement continu, révolutionnaire.
L’Impossible devait être au départ un court-métrage sur les politiques migratoires et les mouvements sociaux. Le temps du film s’est considérablement développé car le format du court-métrage ne me semblait pas rendre justice aux situations abordées.
Les Éclats est un deuxième film réalisé sur Calais après Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerres I), à partir de matériaux inédits tournés à la même époque que ce dernier film, ou plus récemment. Ce film devait être réalisé. Pas d’autre choix. En raison d’évènements, situations et sujets extrêmement importants rencontrés et filmés d’une part ; en raison d’engagements contractés à leur endroit en second lieu.
Economiquement parlant, il faut évidemment trouver des solutions pour donner droit à l’existence à ces films... Mais je ne ferais pas de ces questions de budget un argument marketing.
La méthode de travail, l’énergie déployée, sont proches de l’esprit du free-jazz ou du punk."
À propos de L'Impossible et Les Éclats par Sylvain George :
"Ce sont des films qui répondent à cette nécessité profonde, propre à chacun, que d’essayer de se re/définir comme individu et être humain, de détruire, re/construire, une relation avec le monde comme avec soi-même. Une urgence qui s’articule avec certaines des réalités les plus cruciales de nos mondes contemporains comme avec celles (enfouies, oubliées, bafouées par l’histoire officielle, collective, individuelle), relevant du passé le plus lointain. Réalités dont il s’agit d’attester, de rendre compte, et vis-à-vis desquelles il s’agit de prendre politiquement position.
Les films comme les livres et autres médiums, peuvent être des “espaces” se situant entre l’expérience et l’expérimentation, des “lieux” de “nulle part”, de “personne” comme dirait Celan, dans lesquels sont remises en jeu les catégories de l’identité et de l’altérité, des processus de subjectivation et de désubjectivation, les agencements et déterminismes de toute sorte... Des films à la lisière des forêts obscures, qui se tiennent sur les seuils, les lignes de front, de feu, dans un entre-deux, entre détermination et indétermination et ce, dans un mouvement continu, révolutionnaire.
L’Impossible devait être au départ un court-métrage sur les politiques migratoires et les mouvements sociaux. Le temps du film s’est considérablement développé car le format du court-métrage ne me semblait pas rendre justice aux situations abordées.
Les Éclats est un deuxième film réalisé sur Calais après Qu’ils reposent en révolte (Des figures de guerres I), à partir de matériaux inédits tournés à la même époque que ce dernier film, ou plus récemment. Ce film devait être réalisé. Pas d’autre choix. En raison d’évènements, situations et sujets extrêmement importants rencontrés et filmés d’une part ; en raison d’engagements contractés à leur endroit en second lieu.
Economiquement parlant, il faut évidemment trouver des solutions pour donner droit à l’existence à ces films... Mais je ne ferais pas de ces questions de budget un argument marketing.
La méthode de travail, l’énergie déployée, sont proches de l’esprit du free-jazz ou du punk."
Séances
Jeudi 29 novembre 2012 à 20:45
Mercredi 5 décembre 2012 à 18:30
Samedi 8 décembre 2012 à 19:00
Dimanche 9 décembre 2012 à 18:30
Lundi 10 décembre 2012 à 20:45
• Jeudi 29 novembre • Sylvain George sera présent pour accompagner l'avant-première de ses deux films ; à 18:30 pour présenter la projection de L'Impossible et à 20:45 pour un entretien suite à la projection des Éclats
Mercredi 5 décembre 2012 à 18:30
Samedi 8 décembre 2012 à 19:00
Dimanche 9 décembre 2012 à 18:30
Lundi 10 décembre 2012 à 20:45
• Jeudi 29 novembre • Sylvain George sera présent pour accompagner l'avant-première de ses deux films ; à 18:30 pour présenter la projection de L'Impossible et à 20:45 pour un entretien suite à la projection des Éclats