RÉTROSPECTIVE ERNST LUBITSCH • DÉCEMBRE 2011 - JANVIER 2012
USA, 1926, 1h20, muet
Avec Monte Blue, Patsy Ruth Miller, André Béranger
RÉÉDITION
Avec Monte Blue, Patsy Ruth Miller, André Béranger
RÉÉDITION
Lors d'une soirée réveillon, un homme marié part en cachette au bal avec une autre femme...
Afin de contourner la censure (le code Hays, instauré en en 1922), Lubitsch met au point une technique ironique et badine d'allusions, de litotes, de commentaires indirects.
"C’est le film le plus drôle de toute la période américaine muette de Lubitsch. Il peut sembler dommage que, plus que dans ses films précédents, une grande partie de la narration et même de la progression dramatique repose sur les intertitres ; en réalité, la mise en scène, ainsi libérée des contraintes du récit, se concentre sur l’impact de l’image. Le motif de la symétrie est développé en d’infinies variations : deux couples interchangeables, deux maisons de part et d’autre d’une même rue, et Lubitsch surpasse encore la virtuosité de ses films précédents. Le goût du quiproquo y est poussé jusqu’à l’hystérie, culminant dans l’éblouissante séquence du bal, avec son charme endiablé et l’accélération du montage qui traduit la griserie du héros. Tout le film est du même acabit : un doux délire qu’on aimerait voir durer éternellement."
N. T. BINH, Christian Viviani
Afin de contourner la censure (le code Hays, instauré en en 1922), Lubitsch met au point une technique ironique et badine d'allusions, de litotes, de commentaires indirects.
"C’est le film le plus drôle de toute la période américaine muette de Lubitsch. Il peut sembler dommage que, plus que dans ses films précédents, une grande partie de la narration et même de la progression dramatique repose sur les intertitres ; en réalité, la mise en scène, ainsi libérée des contraintes du récit, se concentre sur l’impact de l’image. Le motif de la symétrie est développé en d’infinies variations : deux couples interchangeables, deux maisons de part et d’autre d’une même rue, et Lubitsch surpasse encore la virtuosité de ses films précédents. Le goût du quiproquo y est poussé jusqu’à l’hystérie, culminant dans l’éblouissante séquence du bal, avec son charme endiablé et l’accélération du montage qui traduit la griserie du héros. Tout le film est du même acabit : un doux délire qu’on aimerait voir durer éternellement."
N. T. BINH, Christian Viviani
Séances
Lundi 26 décembre 2011 à 20:30
Dimanche 1er janvier 2012 à 18:30
Lundi 2 janvier 2012 à 18:30
Dimanche 1er janvier 2012 à 18:30
Lundi 2 janvier 2012 à 18:30