MARILYN MONROE • SEPTEMBRE 2012
USA, 1953, 1h31, VOST
avec Jane Russell, Marilyn Monroe, Charles Coburn
avec Jane Russell, Marilyn Monroe, Charles Coburn
Lorelei et Dorothy, deux ravissantes danseuses de music-hall, partagent la même passion pour les hommes. Dorothy aime les collectionner pour leur charme tandis que Lorelei ne voit en eux que le plus court chemin vers les diamants qui sont ses seuls véritables amis. Elle a réussi à séduire un riche héritier, Gus Esmond, qui lui offre une croisière en Europe, avec Dorothy comme chaperon. Cependant, Gus, méfiant, charge Malone, un détective privé, de surveiller Lorelei. Celui-ci tombe amoureux de la brune Dorothy, alors que Lorelei rencontre sir Francis Beekman, un vieux milliardaire, qui pourrait bien être un itinéraire plus rapide vers les fameux diamants...
Discrètement, Marilyn Monroe et Jane Russell transforment la comédie de Howard Hawks en manifeste féministe. Marilyn ose truffer ses répliques de quelques trouvailles de son cru. Sa plus belle création de dialoguiste : ébahi par la soudaine repartie de la bombe sexuelle, un phallocrate s'extasie : "Je croyais que vous étiez stupide !" Et la fausse écervelée de rétorquer : "Je peux faire preuve d'intelligence quand c'est important, mais la plupart des hommes n'aiment pas ça !" Jane Russell malmène les mots avec le même plaisir. "La chorégraphie sert à merveille ce combat contre le machisme : panthère soyeuse mais affamée, Jane ondule dans une forêt d'hommes musclés, juste bons à prendre des coups de raquette ou à se ranger en haie d'honneur pour laisser passer Madame... Les héros masculins du film sont dépourvus de tout pouvoir de séduction. Contrairement au titre, les hommes ne préfèrent ni les blondes ni les brunes. Ils n'ont pas d'avis. Howard Hawks avait sous-estimé à l'époque la force satirique de son film. Mais, en expliquant qu'il avait "de très bonnes scènes rien qu'en faisant marcher les deux actrices dans une pièce", il avait vu juste. Les femmes, ici, sont des reines magnifiques."
Marine Landrot, Télérama
Discrètement, Marilyn Monroe et Jane Russell transforment la comédie de Howard Hawks en manifeste féministe. Marilyn ose truffer ses répliques de quelques trouvailles de son cru. Sa plus belle création de dialoguiste : ébahi par la soudaine repartie de la bombe sexuelle, un phallocrate s'extasie : "Je croyais que vous étiez stupide !" Et la fausse écervelée de rétorquer : "Je peux faire preuve d'intelligence quand c'est important, mais la plupart des hommes n'aiment pas ça !" Jane Russell malmène les mots avec le même plaisir. "La chorégraphie sert à merveille ce combat contre le machisme : panthère soyeuse mais affamée, Jane ondule dans une forêt d'hommes musclés, juste bons à prendre des coups de raquette ou à se ranger en haie d'honneur pour laisser passer Madame... Les héros masculins du film sont dépourvus de tout pouvoir de séduction. Contrairement au titre, les hommes ne préfèrent ni les blondes ni les brunes. Ils n'ont pas d'avis. Howard Hawks avait sous-estimé à l'époque la force satirique de son film. Mais, en expliquant qu'il avait "de très bonnes scènes rien qu'en faisant marcher les deux actrices dans une pièce", il avait vu juste. Les femmes, ici, sont des reines magnifiques."
Marine Landrot, Télérama
Séances
Mercredi 19 septembre 2012 à 18:30
Vendredi 21 septembre 2012 à 20:30
Dimanche 30 septembre 2012 à 20:30
Vendredi 21 septembre 2012 à 20:30
Dimanche 30 septembre 2012 à 20:30