PROGRAMMATION JUIN-JUILLET 2008
France, 1985, 2h11
Avec Bernard Menez, Luis Rego, Yves Afonso, Rosa-Maria Gomes
Avec Bernard Menez, Luis Rego, Yves Afonso, Rosa-Maria Gomes
Gare Montparnasse. Elle attrape de justesse son train. Puis elle s'installe, tranquille. Lorsque les contrôleurs passent, ils s'intéressent de près à son cas: elle n'a pas composté. Pour Le Garrec et Pontoiseau, les agents de la S.N.C.F., la situation est claire. Pour Déjanira, elle ne l'est pas du tout : cette danseuse brésilienne ne parle pas un mot de français. Passe alors une avocate qui se propose de faire l'interprète. Les contrôleurs refusent. L'affaire s'envenime, puis finit par se calmer. Les deux femmes descendent du train, l'avocate entraînant avec elle Déjanira au tribunal de Baugé où elle va défendre Petitgas Marcel, un marin de l'Ile d'Yeu, qui a brutalisé un automobiliste après un incident de circulation.
« Maine Océan transforme, le temps d’un film, des gens simples en héros tragicomiques d’une odyssée drolatique, filme la désillusion de ceux qui n’ont pas intégré la règle du jeu, puis les raccompagne, une fois défaits, sur la grève, parce qu’on n’abandonne pas un personnage vaincu au milieu de nulle part. »
Jean-Baptiste Morain, « Maine Océan (film en salle) », Les Inrockuptibles, le 12 juin 2007.
« Souvent, chez Rozier, la mer est présente : espace de rêve, d’évasion, de légèreté, de révélation à soi-même. La poésie très particulière de ses films vient à la fois de ses scénarios loufoques et cruels (…) et et de sa mise en scène unique, expérimentale. »
Christophe Mercier, « Inactuelles 1 : Jacques Rozier et le passage du temps », L’Humanité, le 30 novembre 2004.
« (…)À la première projection du film, j’ai senti que la scène du Bar de la Marine était une scène avec des temps forts. Je me suis dit : “J’ai envie de revenir à un cinéma des temps forts, des situations”. Ça ne veut pas dire que je sois devenu l’ennemi des plans longs, mais simplement des plans longs où, apparement, il ne se passe pas grand chose. »
Jacques Rozier, propos receuillis par Marc Chevrie et Hervé Le Roux, Cahiers du cinéma n° 382, avril 1986.
« [Ce film] est le pari de l’aventure au bout du chemin mais aussi une acclimation très originale des grands thèmes du road movie intellectualiste (perte d’identité, devenir-paysage généralisé…) au genre de la comédie populiare. Le croisement improbable de Wim Wenders et Claude Zidi. »
Didier Péron, « Le voyage, à pied, en train, en bateau… », Libération, le 30 octobre 1996, p. 33.
« Un film comme ça, forcément, ça ne vieillit pas. Le 17h27 de Jacques Rozier, vous pouvez le prendre n’importe quel jour de n’importe quelle année. D’ailleurs, c’est bien simple : Maine-Océan ne devrait jamais quitter l’affiche. On pourrait le voir en boucle. Cinq fois par jour, mais toujours dans le même sens. Vers l’Océan. Vous avez votre billet ? Surtout, oubliez de composter. »
Vincent Remy, « Maine-Océan », Télérama n° 2321, le 6 juillet 1994, p. 30.
« Maine Océan transforme, le temps d’un film, des gens simples en héros tragicomiques d’une odyssée drolatique, filme la désillusion de ceux qui n’ont pas intégré la règle du jeu, puis les raccompagne, une fois défaits, sur la grève, parce qu’on n’abandonne pas un personnage vaincu au milieu de nulle part. »
Jean-Baptiste Morain, « Maine Océan (film en salle) », Les Inrockuptibles, le 12 juin 2007.
« Souvent, chez Rozier, la mer est présente : espace de rêve, d’évasion, de légèreté, de révélation à soi-même. La poésie très particulière de ses films vient à la fois de ses scénarios loufoques et cruels (…) et et de sa mise en scène unique, expérimentale. »
Christophe Mercier, « Inactuelles 1 : Jacques Rozier et le passage du temps », L’Humanité, le 30 novembre 2004.
« (…)À la première projection du film, j’ai senti que la scène du Bar de la Marine était une scène avec des temps forts. Je me suis dit : “J’ai envie de revenir à un cinéma des temps forts, des situations”. Ça ne veut pas dire que je sois devenu l’ennemi des plans longs, mais simplement des plans longs où, apparement, il ne se passe pas grand chose. »
Jacques Rozier, propos receuillis par Marc Chevrie et Hervé Le Roux, Cahiers du cinéma n° 382, avril 1986.
« [Ce film] est le pari de l’aventure au bout du chemin mais aussi une acclimation très originale des grands thèmes du road movie intellectualiste (perte d’identité, devenir-paysage généralisé…) au genre de la comédie populiare. Le croisement improbable de Wim Wenders et Claude Zidi. »
Didier Péron, « Le voyage, à pied, en train, en bateau… », Libération, le 30 octobre 1996, p. 33.
« Un film comme ça, forcément, ça ne vieillit pas. Le 17h27 de Jacques Rozier, vous pouvez le prendre n’importe quel jour de n’importe quelle année. D’ailleurs, c’est bien simple : Maine-Océan ne devrait jamais quitter l’affiche. On pourrait le voir en boucle. Cinq fois par jour, mais toujours dans le même sens. Vers l’Océan. Vous avez votre billet ? Surtout, oubliez de composter. »
Vincent Remy, « Maine-Océan », Télérama n° 2321, le 6 juillet 1994, p. 30.
SEANCES
Dimanche 22 juin à 15h
Lundi 23 juin à 19h
Jeudi 26 juin à 21h
Samedi 28 juin à 22h
Dimanche 29 juin à 18h30
Lundi 23 juin à 19h
Jeudi 26 juin à 21h
Samedi 28 juin à 22h
Dimanche 29 juin à 18h30