PROGRAMMATION SEPTEMBRE 2005
USA, 1997, 1h46, VOSTF
Avec Jack Nicholson, Glenn Close, Pierce Brosnan
Avec Jack Nicholson, Glenn Close, Pierce Brosnan
Effervescence sur la planète Terre.Les petits bonshommes verts ont enfin décidé de nous rendre visite et sont sur le point d'atterrir dans leurs rutilantes soucoupes. Des envahisseurs, façon Tim Burton, qui s’amusent à saccager la Maison Blanche (entre autre) telle une horde de sales gosses mettant à sac le salon des parents.Une comédie de science-fiction qui revisite l’Amérique des années 50, et l’image du petit martien... Un cocktail décapant et grisant à souhait.
« Quand Tim Burton en pince pour les petits hommes verts, cela donne ce film inclassable, hommage aux séries Z des années 1950 et parodie souvent hilarante du genre. Tout le monde en prend pour son grade dans ce joyeux fourre-tout corrosif : les politiciens, les stars, et plus généralement l'Amérique (et le monde) d'aujourd’hui. »
Le Monde
« Dessine-moi un Martien. On imagine le bonheur de Tim Burton, lutin farceur de Hollywood, lorsque tomba l'injonction d'un nabab des studios. Le Martien, crayonna Tim, est un petit bon- homme verdâtre et caoutchouteux, il est doté de deux globes oculaires protubérants, affublé de lobes cervicaux éléphantesques et il ricane, tou- tes dents dehors. C'est un affreux jojo. Une sorte de Tim Burton, peut-être ? Le Martien, en tout cas, ne vient pas d'une autre planète, il appartient à une espèce bien connue, qui a proliféré dans les années 50 : les amateurs des séries B de la guerre froide en gardent un souvenir ému. Certains prétendent pourtant n'avoir vu ce genre de petits hommes verts qu'après avoir fumé un pétard. (…) Quant aux enfants, eh bien ! c'est l'Amérique tout entière qui babille : il y a ceux qui pérorent à la Maison-Blanche, ceux qui flambent à Las Vegas, ceux qui batifolent à la télé... Et qui va casser les joujoux de tous ces bam- bins et jeter les bambins avec l'eau du bain ? Les petits hommes verts, qui dansent un sabbat d'en- fer. Ils ont bon dos, les petits hommes verts : par leur entremise, Tim Burton tire à vue sur tout ce qui bouge. Cibles de choix : militaires abrutis, femme potiche de Président (Glenn Close, first lady plus vraie que nature), harpies des médias, affreux de tout poil. Ne voyez pas là une quelconque conscien- ce engagée. Les pacifistes aussi ont droit à leur carton : la première victime des Martiens est une colombe lâchée par un comité d'accueil baba cool qui applaudit encore qu'il est déjà zigouillé... Mars attacks !, finalement, c'est l'histoire d'un sale gosse qui prendrait la planète pour sa chambre à coucher, les statues de l'île de Pâques pour des quilles et les grands Américains du mont Rushmore pour des soldats de plomb. »
Vincent Remy, Télérama
« Quand Tim Burton en pince pour les petits hommes verts, cela donne ce film inclassable, hommage aux séries Z des années 1950 et parodie souvent hilarante du genre. Tout le monde en prend pour son grade dans ce joyeux fourre-tout corrosif : les politiciens, les stars, et plus généralement l'Amérique (et le monde) d'aujourd’hui. »
Le Monde
« Dessine-moi un Martien. On imagine le bonheur de Tim Burton, lutin farceur de Hollywood, lorsque tomba l'injonction d'un nabab des studios. Le Martien, crayonna Tim, est un petit bon- homme verdâtre et caoutchouteux, il est doté de deux globes oculaires protubérants, affublé de lobes cervicaux éléphantesques et il ricane, tou- tes dents dehors. C'est un affreux jojo. Une sorte de Tim Burton, peut-être ? Le Martien, en tout cas, ne vient pas d'une autre planète, il appartient à une espèce bien connue, qui a proliféré dans les années 50 : les amateurs des séries B de la guerre froide en gardent un souvenir ému. Certains prétendent pourtant n'avoir vu ce genre de petits hommes verts qu'après avoir fumé un pétard. (…) Quant aux enfants, eh bien ! c'est l'Amérique tout entière qui babille : il y a ceux qui pérorent à la Maison-Blanche, ceux qui flambent à Las Vegas, ceux qui batifolent à la télé... Et qui va casser les joujoux de tous ces bam- bins et jeter les bambins avec l'eau du bain ? Les petits hommes verts, qui dansent un sabbat d'en- fer. Ils ont bon dos, les petits hommes verts : par leur entremise, Tim Burton tire à vue sur tout ce qui bouge. Cibles de choix : militaires abrutis, femme potiche de Président (Glenn Close, first lady plus vraie que nature), harpies des médias, affreux de tout poil. Ne voyez pas là une quelconque conscien- ce engagée. Les pacifistes aussi ont droit à leur carton : la première victime des Martiens est une colombe lâchée par un comité d'accueil baba cool qui applaudit encore qu'il est déjà zigouillé... Mars attacks !, finalement, c'est l'histoire d'un sale gosse qui prendrait la planète pour sa chambre à coucher, les statues de l'île de Pâques pour des quilles et les grands Américains du mont Rushmore pour des soldats de plomb. »
Vincent Remy, Télérama
SEANCES
mercredi 21 septembre à 18h30
vendredi 23 septembre à 20h30
samedi 24 septembre à 18h30
dimanche 25 septembre à 20h30
vendredi 23 septembre à 20h30
samedi 24 septembre à 18h30
dimanche 25 septembre à 20h30
