PROGRAMMATION MAI 2007
France, 1993, 52 min, documentaire
Marseille, mars 1993. Jean-Louis Comolli et Michel Samson rendent compte d’élections législatives marquées par le discrédit de la classe politique locale.
« Mars 1993, les législatives perdues par la Gauche (Balladur remplace Bérégovoy, Mitterrand cohabite). Le rejet massif de la gauche trouve ici sa traduction sans que les spécificités marseillaises ne troublent le jeu national : la mise à mort ayant eu lieu avant, on travaillait déjà sur les obsèques et le deuil. Cette nature de campagne impliquait un dispositif filmique particulier, deux types de mise en scène. La première, du côté de la production du discours : une déambulation physique et politique avec les acteurs sur l’usure des partis, le discrédit des hommes politiques et les interminables conséquences de la chute du communisme. L’étonnant est que les analyses, presque masochistes, semblent communes d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. La seconde, du côté de la réception du discours : des scènes de campagne où les protagonistes sont aux prises avec leurs électeurs potentiels. Le contact est rude. Marseille en mars : les hommes politiques vont mal et tout le monde le leur dit. »
Jean-Louis Comolli, Michel Samson, Rétrospective de la série, Centre Pompidou, novembre 2003
« Mars 1993, les législatives perdues par la Gauche (Balladur remplace Bérégovoy, Mitterrand cohabite). Le rejet massif de la gauche trouve ici sa traduction sans que les spécificités marseillaises ne troublent le jeu national : la mise à mort ayant eu lieu avant, on travaillait déjà sur les obsèques et le deuil. Cette nature de campagne impliquait un dispositif filmique particulier, deux types de mise en scène. La première, du côté de la production du discours : une déambulation physique et politique avec les acteurs sur l’usure des partis, le discrédit des hommes politiques et les interminables conséquences de la chute du communisme. L’étonnant est que les analyses, presque masochistes, semblent communes d’un bord à l’autre de l’échiquier politique. La seconde, du côté de la réception du discours : des scènes de campagne où les protagonistes sont aux prises avec leurs électeurs potentiels. Le contact est rude. Marseille en mars : les hommes politiques vont mal et tout le monde le leur dit. »
Jean-Louis Comolli, Michel Samson, Rétrospective de la série, Centre Pompidou, novembre 2003
SEANCE UNIQUE
vendredi 4 mai à 19h30